Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Dany Brillant
View this post on Instagram
Alors qu’il n’a qu’un an, Dany Brillant et sa famille quittent Tunis pour venir s’installer en France à Sainte-Geneviève-des-Bois dans le département de l’Essonne. Une période difficile pour le chanteur et ses proches : “Sans argent et sans travail, mes parents sont complètement démoralisés. Mon père finit par trouver un emploi de manutentionnaire dans un supermarché qui accepte de prendre ma mère comme caissière. Le ciel est gris. Il pleut sans cesse, et ma mère passe son temps à pleurer en écoutant Nicoletta chanter “Il est mort le soleil”, à la radio. Nous sommes dans un état de survie permanente et ne pouvons jamais nous permettre de nous offrir la moindre journée de vacances. Ce qui me fait le plus mal, c’est la souffrance morale de mon père. Avec le temps, la détresse de mes parents va progressivement transformer ma tristesse en un besoin absolu de revanche sociale et de légèreté”, a-t-il confié à Paris Match en juillet 2010.
Après quoi, le chanteur s’est consacré à la musique et plus particulièrement à la guitare. Comme le rappelle la RATP sur son site, Dany Brillant ainsi que d’autres chanteurs “ont conquis leur premier public dans le métro”. Un métro que Dany Brillant connaît très bien : “Je connais par cœur toutes les lignes de métro. Je fréquente les bibliothèques, j’apprends à jouer tout seul de la guitare. Je n’ai qu’une obsession : réussir dans la vie pour redonner sa fierté à mon père. (...) Je traîne dans la bande des zazous de Paris.”, a-t-il confié à Paris Match.
Francis Lalanne
View this post on Instagram
Le célèbre chanteur Francis Lalanne, qui s’est lancé il y a quelques mois en politique, a commencé sa carrière dans les transports en commun. Avant de rencontrer le succès avec ses titres La maison du bonheur ou encore On Se Retrouvera, la star a tenté de vivre de son métier à la fin des années 70 : “J'allais dans les asiles et les prisons. Et je faisais la manche dans le métro et dans les restaurants”, a-t-il confié au Parisien en 2014.
Après quelques années de galères, le chanteur signe finalement avec une maison de disques et enregistre son premier album en 1979. La star enchaîne les succès avant de tout quitter : “Il y a deux ans, je suis parti à l'aventure avec mon baluchon et ma guitare sur le dos, j'ai vendu tout ce que j'avais. Je suis seul, je n'ai toujours pas de label. Je n'ai pas de domicile, mais je ne peux pas dire que je suis SDF comme on le dit des pauvres gens qui vivent dans la rue. Pourtant, je suis bien sans domicile fixe, mais sans difficultés financières. Je n'ai plus de compte en banque. Je vis à la fortune du voyageur. J'ai choisi de rompre avec le système, je ne gagne rien et je vis chez la personne qui va m'héberger, me donner à manger et m'écouter”, a-t-il confié à Laurent Ruquier en 2015 dans l’émission On n’est pas couché.
Zaz
View this post on Instagram
Avant de devenir célèbre grâce à ses titres Je veux, On ira ou encore Qué vendra, Zaz est passée par la case métro. En effet, la jeune femme n'aurait pas commencé à chanter dans la rue comme l'affirment certaines rumeurs : "Non je n'ai pas du tout commencé à jouer dans la rue. C'est ce que tout le monde veut croire. (...) J'ai commencé à travailler dans un piano bar. Je travaillais de 23h jusque 5h du matin et je rentrais au petit matin vers 8h, j'allais me coucher, je dormais, je repartais le soir et au bout d'un an et demi j'avais l'impression d'être fonctionnaire de la musique et je me faisais chier en fait. Donc je me suis dit, soit tu restes, tu te fais chier, tu te fais de la tune et tu continues à te plaindre de ce que tu te fais subir à toi-même, soit tu ne choisis pas la sécurité et tu ne sais pas comment tu vas payer ton loyer", a-t-elle affirmé à Lepetitjournal avant d'ajouter : "J'ai commencé à jouer dans le métro, c'était très ingrat. À un moment donné on a trouvé une place, à Mont Martre et ça a cartonné".
Claudio Capéo
View this post on Instagram
La révélation de The Voice 2016 , Claudio Capéo, a, pendant un temps, joué dans le métro pour pouvoir gagner sa vie : “Nous avons tous décidé de démissionner de nos métiers respectifs pour nous investir totalement dans une carrière musicale. Ça n'a pas marché, et je me suis retrouvé à devoir jouer dans le métro pour payer mon hébergement. C'est à ce moment-là que j'ai côtoyé les SDF et les personnes mises au banc de la société qui m'ont inspiré les paroles d'Un homme debout”, a-t-il confié au Parisien en 2016.
Après quoi, l’interprète de Que Dieu me pardonne s’est lancé dans l’aventure The Voice : “Au départ, je n'étais pas intéressé. The Voice n'était pas du tout ma tasse de thé. Et puis mes potes musiciens m'ont convaincu de franchir le pas”, a-t-il affirmé.
Aujourd’hui, les albums du chanteur se vendent par milliers et sont pour la plupart certifiés disque d’or et disque de platine.
Lââm
View this post on Instagram
La chanteuse phare des années 90 Lââm a, elle aussi, commencé sa carrière de chanteuse dans le métro parisien. Dans un entretien accordé à Paris Match en 2009, la star est revenue sur l’échec de son précédent album : “Je suis prête à me produire dans la rue ou dans le métro, comme je le faisais à mes débuts. Depuis que je suis née, je sais qu'il y aura des hauts et des bas", a-t-elle confiée à nos confrères. Aujourd’hui, l’interprète de Jamais loin de toi, se fait beaucoup plus rare dans les médias. Elle devrait toutefois participer prochainement à la tournée musicale Born in 90, prévue à la fin de cette année.
Ben Harper
View this post on Instagram
Avant de devenir le célèbre chanteur et guitariste que l’on connaît tous, la star américaine Ben Harper a commencé sa carrière artistique dans le métro parisien au début des années 90. Dans un entretien accordé à Paris Match en 2011, l’interprète de Steal My Kisses est revenu sur cette période difficile de sa vie : “C'est un monde très dur que celui de musicien de rue. Il faut chanter et jouer très fort pour se faire entendre. Je mesure toujours avec gratitude le chemin accompli du métro parisien à la scène de Bercy”, a-t-il affirmé.
Depuis, la star a fait beaucoup de chemin. Ses tournées mondiales remportent systématiquement un grand succès avec ses titres aussi bien funk, blues que reggae.
Keziah Jones
View this post on Instagram
Le chanteur Keziah Jones, originaire du Nigeria, part s'installer à l'âge de 18 ans en Angleterre avant de poser ses valises dans la capitale française. Passionné de musique, il commence à jouer dans le métro parisien : "C'est en France que tout a démarré pour moi. (...) Si je n'avais pas été repéré dans le métro, je serais toujours en train de galérer", a-t-il affirmé dans un entretien accordé à Paris Match en 2008. Au début des années 90, il se fait remarquer dans les couloirs du métro par un certain Emmanuel de Buretel, directeur de Virgin.
Débute alors une grande carrière de chanteur avec ses albums phares Blufunk, Black Orpheus ou encore Nigerian Wood.