Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Annie Girardot s’est éteinte le 28 février 2011 à l’hôpital Lariboisière à Paris. L’actrice à l’immense carrière – elle a tourné près de 220 films – avait révélé en 2006 être atteinte de la maladie d’Alzheimer. Tant qu’elle a pu, Annie Girardot a continué son métier d’actrice, défiant à sa manière cette maladie insidieuse qui détruit, petit à petit, la mémoire. L’actrice a hélas perdu son combat et s’est éteinte lundi.
De nombreuses chaînes ont chamboulé leurs programmes pour lui rendre hommage à l'aide de rétrospectives, mais TF1 a choisi de diffuser ce mardi 1er mars le bouleversant documentaire Annie Girardot : Ainsi va la vie, réalisé par Nicolas Baulieu.
Le film de Nicolas Baulieu raconte, au fil des mois, le combat d’Annie Girardot contre la maladie, et la montre dans son intimité, parfois entourée de ses proches.
"Elle s'est battue pendant une bonne dizaine d'années et avec un courage hallucinant jusqu'à la fin", explique le réalisateur qui a filmé pendant huit mois les effets dévastateurs de la maladie sur une comédienne pétillante, adorée des Français. Cette maladie touche aujourd'hui près d'un million de personnes en France.
Non sans émotion, on l'y voit désemparée, perdue, détruite par Alzheimer, incapable de se débrouiller seule au quotidien, incapable de reconnaître Brigitte Bardot sur une photo, ou de se répéter, même avec une oreillette, un texte sur la mémoire proposé par le réalisateur.
"Ce film a été difficile à faire émotionnellement. Il est parfois difficile à voir", assure Nicolas Baulieu, qui se présente comme un 'ami de 20 ans' d'une actrice 'exceptionnelle', dont il avait déjà réalisé le portrait pour France 2 en 2004.