SociétéVieillir chez soi : combien ça coûte (vraiment) ?
Vieillir à domicile devient de plus en plus coûteux mais demeure toujours moins cher que d’aller en maison de retraite. Explications.
© Zuma/ABACAabacapressIcône de la chanson française, Johnny Hallyday a mené une carrière à succès et gagné en popularité au fil du temps. Une notoriété qui a conduit le rockeur à enchaîner les excès durant les fêtes jusqu'à atteindre sa santé. Focus sur son destin de star.
Le destin sulfureux d’une icône de la musique. Quand Jean-Philippe Smet devient Johnny Hallyday, le chanteur semblait destiné à une carrière tracée sous les projecteurs. Épaulé par son premier mentor Lee Halliday et sa marraine de cœur Line Renaud, il connait une carrière fulgurante et enchaîne les succès.
On a tous en nous quelque chose du Taulier, ou du moins l’une de ses chansons en tête. Souvenirs, souvenirs, Allumer le feu, Je te promets, Laura, Mon plus beau Noël, L’envie… Johnny Hallyday est une machine à tubes ! Alors qu’il poursuit sa destinée, l’artiste mène une vie de rockstar avec ses excès et de frasques. Alcool, fêtes, excès et vieux démons : retour sur les confidences de la star et ceux de son entourage.
Johnny Hallyday : "Je versais de l’alcool sur mes plaies béantes"
"Johnny brûlait la vie par les deux bouts. Il était très excessif, se bagarrait, buvait des quantités d'alcool". Ces mots du biographe François Dimberton, auteur du livre Johnny, les années noires, auprès de Franceinfo témoignent bien de la vie à 100 à l'heure du rockeur. Alors que son père Léon Smet a rencontré des problèmes avec l’alcool, le chanteur n’était pas destiné par suivre les mêmes travers.
Marié depuis 1965 avec Sylvie Vartan, le couple connaît des hauts et des bas avant leur divorce en 1980. De la vodka au whisky, il avoue ses fautes en révélant dans les médias. "Je me suis mis à ne faire que des conneries. Je me disais que je rattrapais ma jeunesse à grandes enjambées. En fait, je versais de l’alcool sur mes plaies béantes. Oui, que de belles conneries de rock star, pas des virées de gamin".
Vidéo du jour
Des fêtes dans les bordels avec Jacques Brel
Alors que le rockeur est en tournée, son grand ami Jacques Brel l’embarque aussi dans ses virées dans les années 1970. Jusqu’à passer des soirées en charmante compagnie, comme il l’a confié à Télérama. "Il ne touchait jamais aux filles, mais, dans tous les bordels de France, les filles connaissaient bien Jacques. Il leur offrait le champagne, buvait avec elles. Ensuite, de retour à l’hôtel, on sifflait des bières. Jusqu’à ce que, écroulé de fatigue, j’aille me coucher." Toujours à nos confrères, il dira en 2014 : "Au fond, la seule substance qui ne s’est jamais démodée est l'alcool."
Plusieurs stars rencontrées durant sa vie témoignent de son addiction à l’alcool. Comme Grand Corps malade qui a raconté sur RMC. "J’ai passé deux-trois moments avec lui assez incroyables" évoque-t-il aux Grandes Gueules en partageant ce souvenir d’une soirée arrosée. "Johnny s’est complètement lâché. Il a l’alcool-amour. Il était adorable avec tout le monde", cité par Gala.fr.
Dépendance à la drogue : ce que Johnny raconte
La vie de Johnny Hallyday a été aussi marquée par la drogue. Des années d’excès, le nez plongé dans les paradis artificiels, il en prend dans de nombreuses soirées et parfois avec des célébrités dans ses années rock’n’roll. "Tous les gens qui se droguent, soi-disant pour faire du rock ‘n’ roll ou à cause du rock ‘n’ roll, c’est une fausse excuse", admet l’ex-compagnon de Nathalie Baye et mari d’Adeline Blondieau à Télérama. "Dans le milieu de la musique, c’était beaucoup plus facile de trouver de la dope, et du coup d’être tenté. Ne serait-ce que pour faire comme tout le monde. C’est une question d’époque aussi."
En 1998, le père de David Hallyday et Laura Smet aurait déclaré dans un entretien au Monde qu’il a touché à la cocaïne. "La cocaïne, j'en ai pris en tombant du lit" avant d’ajouter : "Maintenant, j'en prends pour travailler, relancer la machine. Je n'en suis pas fier, c'est ainsi, c'est tout", selon ses dires cités par Télé Loisirs. Mais 20 ans après, la réalité est tout autre puisque dans la biographie dédiée à Laeticia Hallyday, des journalistes Laurence Pieau et François Vignolle, on peut lire que Johnny Hallyday ne prenait "pas de drogue, ou alors juste un joint de temps en temps".
Son ami et producteur Jean-Claude Camus confirme même en ces termes. "Il y a eu de la drogue à l'époque du Johnny Circus oui, mais la coke, c'était pas son truc." Son autre addiction était aussi la cigarette.
Johnny "fumait deux paquets" par jour, selon Eddy Mitchell
Johnny Hallyday était réputé pour être un fumeur de gitanes. De son propre aveu, le chanteur à la voix rocailleuse dévoilait son secret. "Je la travaille à la Gitane sans filtre… En fait, je ne travaille jamais rien. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas un professionnel", déclare-t-il en 1995 pour Télérama.
Le "petit-frère" de l'artiste Eddy Mitchell était tout aussi addict à la cigarette, comme l’affirme son complice dans Sept à huit. "C’est-à-dire que Johnny en faisait beaucoup plus. Je fumais un paquet, lui, il fumait deux paquets", a-t-il raconté en novembre dernier à Audrey Crespo-Mara sur TF1. C’est avec lui que Johnny vivra ses dernières soirées malgré la maladie alors qu’il se bat contre un cancer des poumons.
Notamment durant la tournée des Vieilles canailles en trio avec Jacques Dutronc. "À Clermont-Ferrand, il était en pleine forme et d’ailleurs les toubibs qui le suivaient sont venus me voir pour me remercier alors que je n’y étais pour rien", assure le complice de Johnny. Ils m’ont dit : "vous lui avez fait passer un moment formidable. Il a oublié qu’il était en chimio, il a oublié tout ça. Vraiment oui, c’était une belle soirée !". Le Taulier rendra son dernier souffle le 5 décembre 2017 à 74 ans dans sa demeure de Marnes-la-Coquette.
