Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Artisan de l'innovation", self-made man, autodidacte, "nouvel homme fort"... Pour présenter Jean-Paul Mochet, les titres ne manquent pas. Le quinquagénaire, né en août 1964, a récemment pris la tête de Monoprix, rapporte Le Monde (article abonnés). Avant cela, il était président de Franprix, enseigne qu'il a largement contribué à moderniser depuis 2015. C'est lui qui a fait installer des rôtisseries et des barquettes de poulet dans les supermarchés. Il est aussi responsable de la pose des machines qui pressent les oranges, par exemple.
C'est un homme, assure Capital, qui est parti de rien. Il n'est pas titulaire du bac et vient d'une famille précaire. "Sans le sou", c'est vers les friperies que se tournait sa mère quand il fallait l'habiller. Il a grandi dans la cité des Boullereaux, à Champigny-sur-Marne et quitte l'école à 15 ans. Deux ans plus tard, c'est son quartier qu'il abandonne, armé seulement d'une bien maigre besace : il n'a sur lui qu'une carte d'identité et une paire de basket de rechange…
Après avoir enchaîné les petits boulots, fondés son restaurant, rejoint Quick puis Franprix, une chose est sûre : Jean-Paul Mochet a pris sa revanche sur la vie. Riche, assez pour s'offrir une Tesla Model X à 100 000 euros et ne jamais la sortir du garage, il demeure discret. Son salaire n'a pas été dévoilé et ses collègues n'ont jamais vu le véhicule. Le sourire aux lèvres, il dit l'avoir acheté parce que son épouse "voulait une électrique".
"À part ça que fait-il de son argent ?", questionne le mensuel spécialisé en économie. Et lui de répondre : "Rien, des voyages au Vietnam, où je prends des milliers des photos". C'est de là que vient sa femme, rappelle Capital sur son site.
Pizza, McDo… Quelles habitudes alimentaires pour le patron de Monoprix ?
S'il est bien une chose qu'apprécie Jean-Paul Mochet, à en croire le journal spécialisé, c'est partager des moments avec ses équipes. Friand de pizza, il a même monté sa propre pizzeria, de McDo et surtout de kebab, il nourrit une certaine affection pour le fast-food. "On en prenait des pleins de sauce avec des frites bien grasses", raconte son ancienne adjointe, qui travaillait avec lui au supermarché Casino du XVIe arrondissement de Paris. Pas un menu particulièrement coûteux, donc.
Certaines de ses habitudes, cependant, ont radicalement changé. Sa nouvelle vie lui permet de se vêtir bien mieux qu'il ne le pouvait par le passé, compte tenu du pécule de sa mère. En grimpant les échelons, Jean-Paul Mochet est devenu coquet… Et s'habille dorénavant chez De Fursac ou The Kooples. Il a un faible pour les chemises blanches à boutons de manchette, les chaussures bien lustrées et les costumes à pochette de soie...