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Il pourrait menacer vos fleurs et vos jardins. D’ordinaire, les vers de terre ont bonne réputation sur nos parcelles, car ils sont indispensables au bon fonctionnement des sols. Tous ? Pas vraiment, à en croire la dernière découverte faites dans plusieurs pays européens, notamment en France. Comme l’explique Géo, un nouveau lombric pourrait devenir une espèce invasive. Avec sa couleur noir pétrole, légèrement brillante, et sa tête en forme de marteau, il est facilement reconnaissable. Son petit nom ? Humbertium covidum, oui, comme la pandémie qui touche le monde depuis deux ans.
Ver de terre noir : comment est-il arrivé en France ?
L’étude consacrée à cette nouvelle espèce a été relayée dans The Conversation puis repérée par le magazine. Les deux auteurs y expliquent avoir débuté leurs travaux au moment du premier confinement, quand leurs laboratoires étaient fermés : "Au fur et à mesure que la pandémie progressait, nous avons voulu nommer l’espèce en hommage à toutes les victimes. Et finalement, il nous a semblé que covidum était un nom approprié pour un organisme capable d’envahir le monde et venant d’Asie, comme la pandémie de Covid-19 elle-même".
Un premier ver noir a été identifié en France en 2019, mais des signalements ont également été faits près de Rome. Comment expliquer qu’il soit déjà présent dans deux pays européens ? Dans The Conversation, les scientifiques expliquent que "quelques individus d’un ver plat, qui ne se rendent compte de rien, se retrouvent ainsi à traverser le monde entier en quelques jours, probablement dans la terre d’un lot de plantes". Problème, "ils arrivent dans un nouvel environnement où leurs ennemis naturels sont absents, trouvent une nourriture abondante et prolifèrent". Ce ver de terre mangerait par exemple de petits escargots, ce qui pourrait grandement altérer notre biodiversité.