Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Une douce nuit d’été qui tourne au drame.Le 31 août 1997, alors que la Lune éclaire les boulevards Haussmanniens de la capitale, un terrible fracas rompt la quiétude de la nuit. Un véhicule s’écrase dans un pilier du tunnel sous le pont de l’Alma.
"La princesse de Galles Lady Di est morte cette nuit à Paris dans un accident de voiture". Quelques heures plus tard, c’est avec cette annonce que le journal de France 2 s’ouvre, choquant la France entière.
Seulement cette nuit-là, un journaliste bien connu du paysage audiovisuel français s’était retrouvé sur les lieux par le plus grand des hasards. En effet, Bruce Toussaint, aujourd’hui l'un des visages phares de BFMTV, était encore un jeune présentateur des flashs info de Canal +.
Bruce Toussaint : de la boîte de nuit à l'antenne en quelques heures
Il profitait alors, avec deux de ses amis, d’un samedi soir classique de fin d’été. "Nous sommes allés boire un verre à la Villa Barclay, une boîte située avenue Matignon", relate-t-il auprès du Parisien. Vers 1h30 du matin, alors qu’ils rentrent chez eux, les trois compères découvrent un accident de la circulation.
Le nombre de gyrophares semble impressionnant et Bruce Toussaint décide alors de sortir de son véhicule pour mener l’enquête. "Quand j’apprends l’implication de la princesse Diana, je réveille tout de suite le directeur de l’information de Canal + de l’époque, Erik Gilbert.", explique-t-il à nos confrères.
Le jeune journaliste embarque ainsi ses deux amis pour se rendre jusqu’à sa rédaction pour retransmettre en direct un flash de quelques minutes alors qu’un match de l’US Open était en pleine diffusion.
Après avoir récupéré les images de l’accident de CNN, il improvise avec les équipes sur place et annonce, en direct, le décès de Lady Di, tandis que ses deux "potes", comme il le dit, le regardent depuis la régie.