Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Jérémy Ferrari : sa dépendance à l’alcool
Dans une interview accordée à nos confrères du Parisien le 20 janvier 2020, l’humoriste Jérémy Ferrari s'était confié sur son nouveau spectacle intitulé Anesthésie générale. Trois ans après son dernier one-man-show Vends 2 pièces à Beyrouth, l’humoriste était revenu avec des sketchs plus personnels et engagés. Il n'avait pas hésité à révéler sa dépendance à l'alcool ou encore ses troubles obsessionnels.
“J'ai toujours su que j'étais alcoolique. Mais pendant des années, j'ai réussi à le maîtriser. Et puis, trois-quatre ans avant d'entrer en cure, j'ai commencé à boire un peu plus. J'ai eu peur, j'ai arrêté trois mois. Mais quand tu n'as pas résolu les problèmes dans ta tête, c'est terrible. L'impression d'être griffé de l'intérieur”, avait-il confié au Parisien avant d’ajouter : “Pendant plusieurs semaines, je buvais du matin au soir, j'étais tombé dans une phase de suicide alcoolique. C'était au milieu de la tournée de Vends deux-pièces à Beyrouth.”.
L’ex-chroniqueur de Touche pas à mon poste avait fini par suivre une cure de désintoxication avant de finir la tournée de son spectacle. “J'ai fini le spectacle à jeun après être entré en cure. Là-bas, ils m'ont dit bravo, la plupart des gens à ce degré-là tombent dans la drogue ou se suicident. Les gens qui se sont occupés de moi ont été magnifiques, ils m'ont dit oui, ça te détruit, mais si tu le gères, ça va être ouf, tu vas pouvoir faire ce que tu veux. D'un coup, j'ai eu l'impression d'être un X-Men”.
L'humoriste évoque ses anciens démons
Aujourd’hui, Jérémy Ferrari semble s’être libéré de cette dépendance, comme il l'a rappelé dans l'émission Un dimanche à la campagne, diffusé le 3 mars 2024 sur France 2. "Ce qui est dur, ce sont les obsessions. Ça te torture psychologiquement. Ça bousille ta vie. Ça créait des sensations d’angoisse sur des choses qui n’existent pas", a-t-il raconté à Frédéric Lopez et de poursuivre sur sa nouvelle vie : "Il faut que j’ai de l’énergie tout le temps. Il faut que je dorme tôt, il faut que je dorme bien. Il faut que je mange sainement. Il faut que j’évite le sucre. L’alcoolisme, bon c’est dur, mais je suis un programme, c’est de la discipline. Il faut que j’arrête la cigarette. Il ne faut pas que je prenne de médicament. Il ne faut pas que je touche à la chimie de mon cerveau".
Jérémy Ferrari : sa tentative de suicide avortée
Dans l’entretien accordé à nos confrères du Parisien, Jérémy Ferrari avait également fait une révélation surprenante, celle de sa tentative de suicide avortée. Une scène qu’il n’hésite pas à aborder dans son nouveau one-man-show. “La scène est réelle, elle s'est passée dans un hôtel à Aix-en-Provence. J'étais très, très haut. Si je sautais, c'était fini. Mon meilleur ami est venu au moment où j'étais sur le rebord. Je lui ai dit je vois les arbres comme des excroissances de la mort sorties du sol. Quand tu dis ça, ce n'est pas la grande forme, t'es pas parti pour te faire une soirée devant Dirty Dancing”, a-t-il expliqué.
Une tentative de suicide qu’il a souhaité à raconter dans son spectacle car il était difficile pour lui d’aborder ses “problèmes sans parler des autres, tout est lié tout se répond”, a-t-il affirmé.
Jérémy Ferrari : son procès contre Franck Dubosc et les scénaristes du film Les Têtes de l’emploi
Si on connaît Jérémy Ferrari en tant qu’humoriste et chroniqueur, peu de gens savent qu’il a également été à l’origine du film Les Têtes de l’emploi avec Franck Dubosc, Elsa Zylberstein et François-Xavier Demaison.
Le scénario, écrit par ses soins en 2014, est finalement racheté quelque temps plus tard par la société JS Production. La comédie intitulée Les Têtes de l’emploi sort deux ans plus tard au cinéma le 16 novembre 2016. Quelques mois plus tard, Jérémy Ferrari décide d’attaquer en justice tous ceux qui sont intervenus sur le scénario, notamment Franck Dubosc, la société de production et les deux réalisateurs du film. Pour se justifier, la star a invoqué son “profond désaccord sur la réécriture du texte” qui aurait transformé un “film social et provocateur” en une ‘comédie classique, facile et lissée”.
Jérémy Ferrari a dans la foulée réclamé 400 000 euros au titre de préjudice matériel et 200 000 euros au titre de préjudice moral. Débouté par la justice au motif qu’il aurait lui-même choisi de mettre un terme à sa collaboration, la star a décidé de faire appel de la décision.