Sa femme était une escort girl, il annule le mariage

Publié par Rita Santourian, le 17/02/2012

4 min de lecture

Sa femme était une escort girl, il annule le mariage

Le 8 février dernier, la cour d'appel de Nîmes a annulé le mariage de Myriam et de Claude. La raison : l'épouse avait caché à son mari son activité d'escort-girl... Retour sur cette incroyable histoire et sur les autres faits divers insolites de la semaine.

Sommaire

Elle lui cache qu'elle est escort-girl, il annule leur mariage

© abacapress© abacapress© abacapressDécembre 2004, à Sorgues, dans le Vaucluse, Claude et Myriam se marient après s'être rencontrés par le biais d'un site de rencontres. Jusque là, tout va bien. Mais trois semaines après le mariage, Claude déchante. Il découvre que son épouse a posté des annonces à caractère sexuel sur Internet et qu'elle vend ses services depuis 2003.

Voilà ce qu'il a pu lire sur l'une d'elles : "longs cheveux blonds yeux bleus. J’aime votre savoir-vivre, votre maturité, votre connaissance de la vie. Pour vous messieurs de plus de 40 ans. Seniors bienvenus.Tarif heure 80 euros, tarif soirée 500 euros, tarif week-end 1 100 euros".

Claude demande l'annulation du mariage, qu'il n'obtient que le 8 février dernier. Jusqu'à cette date, les deux époux vivent séparément, lui dans sa maison de la région parisienne, et elle dans son appartement à Sorgues, dans le Vaucluse où elle a installé son "matériel de travail" : quatre ordinateurs en réseau, neuf téléphones portables, treize adresses internet et trois lignes ADSL.

L'épouse répudiée a nié son activité d'escort-girl affirmant que c'était son mari de 64 ans s'était présenté comme un escort-boy. Elle l'a également accusé d'être violent et irascible. Le tribunal ne lui a pas donné raison et a annulé le mariage car l'époux avait été "tenu dans l’ignorance de l’activité véritable de son épouse".

Vidéo du jour

A lire dans les pages suivantes : la tombe profanée du caniche au collier de diamants et le couple arrêté pendant jeu coquin.

Enterré avec son collier de diamants, la tombe de Tipsy le caniche est profanée

© abacapressEn octobre 2003, Tipsy, le caniche d'une riche américaine, est enterré dans le cimetière des animaux d'Asnières (Hauts-de-Seine). Depuis, la rumeur circule : sous la tombe de marbre, qui, par ailleurs, n'est pas très discrète (voir la photo ci-contre) l'animal serait enterré avec un collier de diamants.

Appart du gain en temps de crise ? Curiosité ? Certains sont allés jusqu'au bout et ont profané la tombe du caniche dans la nuit du 4 au 5 février.

Il se trouve qu'après confirmation auprès de la propriétaire du caniche, extrêment choquée d'apprendre la nouvelle, un collier de diamants d'une valeur de 9 000 se trouvait bien dans la tombe. La police est à la recherche des vandales ayant profané la sépulture de Topsy et qui sont donc également des voleurs.

Sur la page suivante : l'histoire du couple arrêté pour un jeu coquin

Arrêtés pendant un jeu coquin

A Portland, aux Etats-Unis, un homme a été arrêté par la police au volant de sa voiture mardi 14 février au soir. Des passants avaient affirmé avoir vu une femme attachée embarquée dans un véhicule par un homme. Les agents de police qui ont traqué le "kidnappeur" ont en effet trouvé une femme nue, ligotée avec du scotch sur la banquette arrière mais les deux personnes ont expliqué qu'il s'agissait d'un jeu de rôle coquin pour pimenter leur couple...

Les deux "comédiens" ont tout de même été arrêtés et condamnés à 16 heures de travaux d'intérêt général, mais prennent leur peine avec humour.

Crédit photo : la banquette arrière de la voiture du couple, kgw.com

Sur la page suivante : le couple qui voulait appeler son fils Titeuf

La justice leur interdit d'appeler leur enfant Titeuf

© abacapress© abacapress© abacapressMercredi 15 février, la cour de cassation a rejeté le pourvoir en cassation des parents d'un petit garçon de trois ans et demi qu'ils souhaient appeler Titeuf, comme le héros de la bande dessinée de Zep.

Grâce à la loi de l’article 57 du Code civil, la justice peut intervenir sur le choix des prénoms donnés à un enfant. "Si les prénoms choisis ou l'un d'eux peuvent nuire à l'intérêt de l'enfant (prénom ridicule par exemple), l'officier de l'état civil en avise sans délai le procureur de la République. Celui-ci peut saisir le juge aux affaires familiales".

C'est ce qui est arrivé pour Titeuf, qui devra désormais s'appeler Grégory, la Cour ayant jugé que le héros de la BD est "un personnage présenté comme un garnement pas très malin", "caricatural bien que plutôt sympathique, destiné à faire rire le public en raison de sa naïveté et des situations ridicules dans lesquelles il se trouve". Le prénom Titeuf pourrait donc être handicapant pour le garçon "tant dans ses relations personnelles que professionnelles".

"C'est pô juste" ont sûrement pensé les parents...