Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Dans son autobiographie Mon dernier souffle le cinéaste espagnol Luis Buñuel confesse que Sœur vaseline est le seul film porno qu’il consentit à voir et fait état de son intention (fantasmée ?) de le projeter à certains (es) de ses proches.
Pendant du Trou de Bâle, une grotte préhistorique découverte dans les Franches Montagnes (Suisse) et où figurent les premières fresques érotiques au monde, Soeur Vaseline est le film coquin français le plus vintage. Il s’agit d’une production muette en noir et blanc (of course) dont de larges extraits sont visionnables sur internet grâce au "Labo" du journal Libération.
Une soeur qui brave tous les interdits
Le film a été réalisé vers 1925. Il illustre les batifolages d’une none cédant à tous les sortilèges de la chair, images explicites à l’appui. Au fil des scénettes, on voit Soeur Vaseline, copuler avec le jardinier Polidor, observer une scène homo entre le jardinier et un moine, rejoindre un couple qui s’ébat, s’équiper d’un godemiché pour satisfaire une de ses partenaires... bref sauter tous les interdits de l’époque avec un zest d’anticléricalisme en prime.
Comme Dernières cartouches ou Monsieur a sonné, cette petite production anonyme fait partie des "films de bordel" diffusés dans les fumoirs et les salles d’attente des maisons closes. Ils mettent souvent en scène des prostituées et leurs clients afin de les "chauffer" et se caractérisent par un scenario évanescent, une mise en scène réaliste, des gros plans et un minimum de fioritures. Dans le genre, Sœur Vaseline, est certainement la meilleure machine à remonter le temps pour qui souhaite voir ses aïeux conjuguer le verbe aimer à toutes les personnes de l’imparfait…