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La découverte de son "petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini" comme dit la chansonnette, fut un des évènements majeurs de l’année 1946.
Façonné par Louis Réard, ingénieur de formation, la présentation de ce maillot plus petit que l’atome, selon l’expression de son créateur, fit l’effet d’un déflagration nucléaire car il dévoilait ce que les femmes avaient toujours caché : leur nombril.
Quand il convia les journalistes pour leur présenter son bikini à la piscine Molitor, Réard fut d’ailleurs confronté à un problème inédit : aucun des mannequins de l’époque n’accepta de défiler avec ces 2 pièces de tissus !
Ce fut finalement une danseuse nue du Casino de Paris qui accepta de relever le défi. Inspiré du nom d’un atoll tropical, le bikini, est constitué d’un soutien-gorge échancré et d’une culotte triangulaire réduite. Au total, sa superficie représente environ 70 cm de tissu.
La Belgique et l'Australie, Italie, l’Espagne et le Portugal interdirent immédiatement le port du bikini. Le Vatican en condamna l’usage au début des années soixante. Il faudra encore attendre une vingtaine d’années pour que les femmes l’adoptent.
Aujourd’hui certains Bikini sont de véritables pièces de musées : le modèle porté par Ursula Andress dans "James Bond 007 contre docteur No" a récemment été vendu aux enchères pour 150.000 dollars !