PHOTO Un "baron" pose tout nu pour payer la rénovation de son château

Le "baron" des lieux pose nu pour refaire la toiture

C’est un appel aux dons bien particulier que Véronique et François Geoffroy ont lancé. Ce couple de châtelains est propriétaire du château de Fougeret, à Queaux, près de Poitiers. Ils ont créé un calendrier coquin, intitulé "Envie de toit" où monsieur joue le rôle du baron et pose quasiment nu. L’objectif ? Récolter des fonds pour financer la rénovation de la toiture des deux tours du château.

Le calendrier sera mis en vente dès septembre entre 20 et 25 euros, selon les sources. L’équipe du château espère en vendre au moins 2 000 pièces, pour couvrir une partie des frais de travaux qui s’élèvent à 96 000 euros.

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Château de Fougeret : un calendrier coquin pour payer la rénovation

C’est Julie, une bénévole qui a eu l’idée de ce souvenir spécial. "J'ai dit oui super, chiche ! François n'a pas refusé, et tout s'est passé super vite", précise la propriétaire, Véronique Geoffroy. Les visiteurs pourront donc se délecter des clichés sur lesquels on voit "monsieur le baron de Fougeret" barboter dans l'eau avec sa bouée-licorne ou coupant du bois sous la neige et, par la même occasion, sauver le patrimoine de la Vienne. "C’est du second degré évidemment mais ça reste décent", explique Véronique.

"Beaucoup de châteaux en France sont détenus par des gens passionnés qui n'ont pas de moyens à la hauteur de leur passion", déplore-t-elle. Avec un emprunt de 25 ans sur le dos, le couple de châtelains a beaucoup de mal à joindre les deux bouts, selon la radio.

"La direction régionale des affaires culturelles nous demande de refaire les toitures, il y en a pour 96.000 €. Même avec une bonne subvention de 40 %, il reste beaucoup à financer de notre côté", explique François Geoffroy à La Nouvelle République.

Boosté par sa réputation de château hanté, Fougeret ne désemplit pas mais la clientèle ne serait pas suffisante, selon les propriétaires. "Les réservations sont bonnes mais lorsqu’on prend en compte les charges et le temps qu’on y passe, le bénéfice n’est pas énorme."

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