De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est un véritable bras de fer qui s’engage au sujet de la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Ce dernier oppose, indique Le Figaro sur son site, l’établissement public chargé de la bonne tenue des travaux et la municipalité qui entend bien réclamer une redevance équivalent à 3,4 millions d’euros à l’année… pour occupation de l’espace public, le temps du chantier. La bataille, poursuivent nos confrères, a commencé dès octobre 2021. C’est le général Georgelin, le président de l’établissement public, qui a entamé les hostilités en écrivant à Anne Hidalgo, exigeant par courrier une exemption de l’ardoise dont le montant total pourrait représenter jusqu’à 17 millions d’euros. La candidate à l’élection présidentielle ne lui a jamais répondu.
Notre-Dame : les Parisiens doivent-ils craindre une nouvelle taxe ?
Dans les faits, la Mairie de Paris est tout à fait en droit d’exiger le paiement de cette taxe, qu’il reviendrait alors à l'établissement public de régler. Cependant, la situation fait scandale. “C’est indécent, alors que des centaines de villes ont versé quelque chose, même minime”, s’agace en effet Brigitte Kuster, députée Les Républicains, citée par le quotidien national. “Il est incroyable de penser qu'un tel chantier, entièrement financé par des dons, ne bénéficie pas d'un régime d'exception”, ajoute-t-elle d’ailleurs.
La Cour des comptes pourrait bientôt se pencher sur la question, car il s’agit en effet d'analyser le lien entre l’intention des donateurs et l’usage qui peut être fait de l’argent gracieusement cédé. D’ici là, l’élue entend bien forcer Anne Hidalgo à prendre position si elle ne le fait pas spontanément elle-même…