De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Prêts à sortir le portefeuille ? Comme pour la taxe d’habitation, qu’elle accompagne toujours, les avis d’imposition relatifs à la contribution à l’audiovisuel public sont arrivés chez les Françaises et les Français. Et contrairement à l’autre impôt local sur lequel figure son montant, l’essentiel des déclarants devront probablement s’en acquitter. Ils auront donc jusqu’au 15 novembre, rapporte Le Télégramme sur son site. Cependant, cela ne signifie pas que tous les contribuables y sont soumis ! Certains, même en ayant un téléviseur, y échappent.
Pour rappel, souligne le site du service public, tout un chacun s’acquitte de la contribution à l’audiovisuel public dès lors que son “domicile est équipé d’un téléviseur ou dispositif assimilé”. Et le site d'égrener la liste de produits, dès lors qu’ils sont associés à un écran potentiel, qui relèvent de l’impôt : “lecteurs ou lecteurs-enregistreurs de DVD, vidéo-projecteurs équipés de tuner”. Dès lors qui y échappe ?
Redevance TV : dans quels cas pouvez-vous être exonéré ?
Ne pas être propriétaire de l’un ou l’autre de ces produits exonère donc d’entrée de jeu de redevance télévisuelle. Cependant, d’autres cas de figure existent.
Ainsi, indique Notre Temps sur son site, toute personne percevant l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH) est dispensée de redevance télévisuelle. Il en va de même pour celles et ceux qui, infirmes ou invalides, ne peuvent subvenir par leur travail aux nécessités de leur existence font savoir nos confrères. En outre, les veufs et les veuves (ainsi que les personnes de plus de soixante ans) peuvent demander sous conditions à ne pas payer cet impôt.
C’est également le cas pour les Françaises et les Français qui avaient plus de 82 ans au 1er janvier 2021, sous réserve d’avoir été dispensé déjà avant 2005.