Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Dans un article publié lundi, l’UFC Que Choisir pointe du doigt les pratiques peu scrupuleuses d’agences immobilières sur l’accès à la location. Pour en arriver à ce constat, l’association a enquêté sur 1246 établissements.
Parmi les problèmes récurrents, on retrouve notamment les frais d’agence exorbitants, qui ne respectent pas la Loi ALUR de mars 2014. Dans certaines zones, les frais n’ont ainsi baissé que de 20% entre 2011 et 2015, alors qu’ils auraient dû diminuer de 50%.
392 agences mises en demeure
Autre problème : le manque d’informations sur les droits du locataire. "L’information détaillée sur les honoraires distinguant les frais d’agence de l’état des lieux qui peut être réalisé par un tiers, n’est respectée que dans seulement 18 % des cas. Pire, 26% des agences n’affichent toujours aucune information sur les honoraires en vitrine", précise Que Choisir.
Enfin, les services apportés au client sont eux-aussi souvent absents. Dans 38% des cas, l’agence n’a pas donné d’informations détaillées sur le bien en location, tandis que 81% des agences examinées ont demandé au moins un document interdit (RIB, livret de famille…) pour le dossier du candidat à une location.
Face à ce constat, l’association a déclaré presser le gouvernement de revoir l’encadrement réglementaire et a également indiqué mener une action juridique de taille, avec notamment la mise en demeure de pas moins de 392 agences immobilières.
Découvrez l’enquête complète sur le site de l’association.
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