Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Depuis qu’un couple a contacté Sabrina Douillet, propriétaire d’une maison située dans le quartier des Dîmes, à Vatan (Indre), à l’été 2019 pour louer son bien, cette dernière vit un cauchemar. "Ils m’ont dit qu’ils cherchaient un endroit tranquille pour y recommencer leur vie et récupérer la garde de leurs deux enfants placés en familles d’accueil", explique-t-elle à La Nouvelle République. Touchée par leur histoire, elle accepte alors de leur louer son logement.
Les loyers, bien que faibles (385 euros hors charges par mois) n’ont été payés que le 1ᵉʳ novembre 2019, à la signature du bail. Le couple lui a en effet versé en espèces le dépôt de garantie ainsi que les deux premiers mois de loyer, qui seront les derniers.
"Janvier passe, février… rien. En mars, j’ai tenté une conciliation, car les impayés commençaient à peser sur ma situation financière et le remboursement de mes prêts. On s’était mis d’accord pour un état des lieux de fin de bail mi-mars. Malheureusement, on est entré en confinement, ça ne s’est pas fait…", détaille Sabrina Douillet au quotidien régional.
Loyers impayés : une procédure est engagée
Lassée, la propriétaire engage alors une procédure officielle afin de récupérer les loyers impayés, ainsi que son bien, au début de l'été 2020. C’est avec stupeur qu’elle découvrira finalement que le couple n'occupe plus sa maison et sont donc partis avec les clés. Elle n’a pas pu y pénétrer que le 7 décembre dernier, accompagnée d'un huissier et de témoins. Sur place, c'est le choc ! Son logement, vidée, a été entièrement saccagée : détritus au sol, objets cassés...
Un constat d’abandon a pu être dressé. La justice va ainsi pouvoir engager la résiliation du bail et demander aux locataires le règlement des impayés de loyers qui se montent à 4 500 euros au total.
"C’est tellement injuste. On ne protège pas assez les propriétaires. En province, on subit les abus des marchands de sommeil des grandes villes qui ont contribué à durcir les lois en faveur des locataires", s’insurge la propriétaire qui espère également être dédommagée, avant de pouvoir revendre sa maison.