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Vous avez trouvé l’appartement de vos rêves, mais votre capacité d’emprunt est trop juste ? Surface, localisation… Avant de revoir vos critères à la baisse, évaluez les possibilités qui s’offrent à vous : patienter pour avoir plus d’apport ou faire appel à un co-investisseur ? La deuxième option pourrait vous permettre de rassurer les banques, qui, malgré les taux bas, ont resserré les conditions d’accès au crédit immobilier, en raison de la crise sanitaire. Le seuil d’endettement ne doit en effet pas dépasser les 33% des revenus et un apport conséquent est de plus en plus exigé.
La startup Virgil peut vous aider à contourner ces obstacles grâce au capital immobilier.
Achat immobilier : votre apport est insuffisant ? Virgil le complète
Fondée en 2019 par Saskia Fiszel et Keyvan Nilforoushan, la fintech, qui est parvenue à lever 2 millions d’euros de fonds, propose aux acquéreurs de compléter leur apport jusqu’à 100 000 euros maximum, dans la limite de 20% du montant de l’opération.
"Dans les grandes villes, les primo-accédants éprouvent de grandes difficultés à finaliser leur projet immobilier. S’ils n’ont pas de patrimoine familial, c’est même quasi impossible", nous explique Saskia Fiszel, cofondatrice de Virgil. "Ils se rabattent alors vers des biens qui ne leur correspondent pas vraiment ou sacrifient par exemple la chambre d’enfant".
"Notre solution est révolutionnaire, puisqu’on vient compléter l’investissement et l’apport des jeunes actifs", assure-t-elle. L’obtention du prêt nécessaire à la finalisation de l’achat est donc grandement facilité, grâce à un dossier solidifié. "Nous restons en revanche, c’est important de le notifier, un copropriétaire dormant. Nos clients gardent en effet l’usage total du logement".
Un accompagnement est d’ailleurs effectué tout au long du projet. Voici comment cela fonctionne précisément.
Achat immobilier : calculez votre nouveau budget via le simulateur gratuit
Avant de vous lancer dans la copropriété et de prendre rendez-vous avec un conseiller, le site vous permet de calculer votre budget seul, et avec Virgil. Il suffit pour cela d’entrer le montant de votre apport et votre capacité d’emprunt estimé dans le simulateur dédié.
Bien entendu, le co-investissement n’est pas gratuit. Virgil récupère un pourcentage du prix lors de la revente, qui va de pair avec son investissement. "Si nous pouvons prêter jusqu’à 100 000 euros dans la limite de 20% du prix du bien, l’apport standard est de 50 000 euros, qui correspond généralement à 10% du prix du logement. Nous récupérons ainsi 15% à la revente", détaille Saskia Fiszel. Pour 100 000 euros, ce sera donc le double.
"Les personnes qui font appel à nos services sont généralement des jeunes actifs, qui souhaitent se constituer un patrimoine. Ils envisagent ainsi d’investir dans des biens intermédiaires, qu’ils revendent au bout de 6 ou 7 ans", dévoile-t-elle.
L’avantage de cette formule ne s’arrête toutefois pas ici. Virgil joue également le rôle de conseiller.
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Immobilier : un accompagnement sur tout le parcours d’achat
"Nous accompagnons nos clients sur tout le parcours d’achat, qui peut être hostile. Certes, nous ne choisissons pas le logement, mais nous validons le bien convoité. Choix du quartier, commodités, estimation du prix du bien en fonction du marché immobilier… Pour nous assurer que ce n’est pas une mauvaise affaire, nous prenons le temps de visiter le bien et son environnement avant de donner notre accord final", nous confie la co-fondatrice de Virgil.
"En cas de besoin, nous pouvons faire appel à notre réseau de partenaires, pour trouver le bien qui vous convient", ajoute-t-elle.
Virgil est aussi courtier, et s’occupe donc d’obtenir un prêt pour vous. Vous n’avez donc affaire à qu’un seul interlocuteur. La prestation est facturée 2 000 euros à la condition que le prêt soit obtenu.
Jusqu’au remboursement de son investissement, qui doit intervenir dans les 10 ans maximum suivant l'achat, la startup devient ainsi "copropriétaire dormant". Si vous ne souhaitez pas vendre, il vous faudra alors racheter sa part.
La fintech, qui propose pour le moment cette solution en région parisienne, a accompagné une vingtaine d’acquéreurs. Au vu de la forte demande, nous "visons une centaine de transactions par mois d’ici 2021, et envisageons de nous déployer dans les grandes villes françaises", conclut Saskia Fiszel.