Comme chaque année, pompiers et facteurs frappent aux portes pour vendre leurs traditionnels calendriers. Ces petits gestes, à première vue anodins, s’inscrivent dans une longue tradition de solidarité et de...
Mercredi 24 novembre au soir, l'Assemblée nationale a voté la loi NOME qui réorganise les relations entre le fournisseur traditionnel d'électricité EDF, et ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie...).
En effet, la situation actuelle est contraire au droit de la concurrence en vigueur en Europe : EDF est seule à pouvoir utiliser son parc nucléaire, ce qui lui permet de bénéficier de coûts de production peu élevés. Mais la nouvelle loi NOME va contraindre EDF à céder à ses concurrents jusqu'à 25% de sa production d'électricité d'origine nucléaire.
Une hausse de 7 à 11% dès la promulgation, une hausse de 21 à 28% d'ici 2015
Lorsqu'EDF vendra cette production, elle pourra la vendre pour un montant supérieur à ses coûts de production, et pourra utiliser cet argent pour l'entretien de son parc nucléaire.
Cependant, dans un communiqué en date du 25 novembre, l'UFC-Que Choisir craint une forte augmentation des tarifs pour les particuliers. En effet, en contrepartie de cette cession de production, EDF exige de pouvoir la vendre à un tarif bien plus élevé que ce que cela lui coûte. Or, les tarifs EDF vont désormais être calculés en fonction du prix de vente de l'électricité aux concurrents... Sans surprise, les tarifs vont mécaniquement augmenter.
Selon l'UFC-Que Choisir, "l'augmentation de la facture d'électricité sera [...] de 7% à 11% dès la mise en place de la loi et de 21% à 28% d'ici 2015", sans que le consommateur ne puisse rien y faire...