
Après un an et demi de procédure, un nonagénaire a pu récupérer sa maison de Poitiers qui était squattée. Il doit s’acquitter d’une facture de 17 000 euros en plus des travaux de rénovation à prévoir....
Faut-il s’alarmer ? Dans un article publié le 9 mai, la revue 60 millions de consommateurs s’intéresse aux petites étiquettes SOS Serrurier, parfois collées sur les portes des appartements ou dans des halls d’immeubles.
Un procédé qui peut virer au cauchemar pour certains locataires, selon le magazine, qui relaie le témoignage d'une copropriété, où plusieurs portes ont été fracturées sans aucun vol. Une astuce pour faire appel aux services de ces serruriers ? C’est ce que pense des habitants de cet immeuble des Lilas, en Seine-Saint-Denis.
Le problème s’est répété plusieurs fois après le placardage de plusieurs étiquettes dans l’immeuble. "Nous n’avons pas la preuve formelle, mais nous avons déposé une main courante (…) Nous avons également appelé la société en question pour leur demander d’arrêter ce placardage et de décoller ses autocollants. L’échange a été vif et la société n’a rien voulu entendre", explique l’un des membres du conseil syndical de la copropriété à 60 millions de consommateurs.
En attendant, le business peut être juteux pour les serruriers, avec plusieurs centaines d’euros déboursés à chaque fois pour un changement de serrure. Face aux risques, plusieurs mairies ont appelé leurs habitants à signaler la présence de ces étiquettes dans leur immeuble.