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A quelques jours de la rentrée du gouvernement, le ministre de l’Economie a accordé un entretien à Sud-Ouest au cours duquel il a précisé sa feuille de route pour les semaines et les mois à venir. "Avec la suppression, dès 2018, des cotisations maladie et chômage, le gain pour un salarié du SMIC sera de 250 euros par an", a-t-il expliqué, avant de rappeler que la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des foyers "va être mise en place progressivement". Toujours à propos du pouvoir d’achat, Bruno Le Maire a également indiqué que la prime d’activité, le minimum vieillesse et l’allocation pour les adultes handicapés allaient être augmentés.
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Les retraités devront "faire un effort"
Mais si certains Français vont y gagner, d’autres au contraire vont y perdre. C’est notamment le cas des retraités à qui le ministre a demandé de "faire un effort". Une hausse de la CSG est en effet annoncée dès année pour compenser la suppression des cotisations sociales. Mais, Bruno Le Maire l’assure, "les plus modestes ne seront pas touchés : un retraité seul qui perçoit moins de 1 200 euros par mois ne sera pas concerné. Ni les couples qui perçoivent moins de 1 800 euros mensuels".
Une surtaxe de 2 milliards d’euros pour les grandes entreprises ?
Quant aux entreprises et à la surtaxe de 2 milliards d’euros sur les grandes entreprises récemment évoquée par Le Figaro, Bruno Le Maire a garanti : "Nous discutons pour définir une solution temporaire, qui ne concernerait que quelques très grands groupes. Seuls seront concernés ceux réalisant plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires ; aucune PME ne sera concernée". Et celui-ci de marteler : "Le cap fixé par le chef de l'État, le premier ministre et le gouvernement est celui de la baisse des impôts pour tous et de la valorisation du travail. Ce cap, nous le maintiendrons : nous baisserons les impôts pour les entreprises comme pour les ménages".
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