
L’Union européenne menace de surtaxer des produits américians, si aucun accord n’est trouvé d’ici le 10 juin avec Washington, dans le cadre d’un bras de fer commercial transatlantique. L’objectif,...
© abacapressRéputé pour son activité de fournisseur d'accès à internet, Free envisageait dès l'année dernière de devenir également opérateur de téléphonie mobile. Mais les 240 millions d'euros versés à l'Etat pour obtenir l'autorisation n'avaient pas suffi. En effet, avec l'obligation de couvrir 75% du territoire national d'ici 2015, Free ne pouvait pas s'en sortir sans l'aide d'au moins l'un de ses concurrents directs (Orange, SFR et Bouygues).
Un prêt généreux... contre 1 milliard d'eurosJusqu'à présent, les trois opérateurs historiques avaient toujours refusé, mais le site internet du Parisien révèle qu'Orange vient d'annoncer que le groupe acceptait de prêter son réseau téléphonique à Free, pour une durée de 6 ans, à partir de 2012. Une bonne nouvelle pour Free, puisque le réseau d'Orange est considéré comme le plus performant en France.
Cet acte généreux d'Orange n'est tout de même pas sans contrepartie : pour bénéficier du réseau, Free devra verser 1 milliard d'euros. Comme une compensation pour les pertes éventuelles dues à l'arrivée d'un nouveau concurrent, qui veut absolument couvrir 90% du territoire d'ici 2018.