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Le brevet s’intitule "Autorisation et authentification basée sur le réseau social de l'individu". Celui-ci a pour but de limiter la diffusion de messages indésirables et d’améliorer les résultats du moteur de recherche de Facebook. Mais il servira également aux banques qui pourront utiliser les informations fournies par le réseau social pour accorder ou non un prêt à un individu.
En clair, pour vérifier la solvabilité d’une personne, les banques examineront celle de ses amis Facebook ! Autrement dit, si vos amis virtuels ont du mal à rembourser leurs crédits, vous risquez de voir votre propre demande refusée. Cela ressemble à une plaisanterie mais cet extrait d’un texte relevé par le site SmartUpLegal est très sérieux :
"Lorsqu'un individu demande un prêt, le prêteur examine les scores de crédit des membres du réseau social de l'individu qui est connecté à cet individu via un noeud autorisé. Si le score de crédit moyen de ces membres atteint le score de crédit minimum, le prêteur continue d'examiner la demande de prêt. Sinon, la demande est rejetée".
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Cette pratique n’arrivera pas demain en France
En France, les partenariats entre banques et réseaux sociaux n’en sont qu’à leurs balbutiements. Dans notre pays, l’évaluation de la fiabilité d’un client est beaucoup plus encadrée qu’aux Etats-Unis. En effet, la Commission nationale de l'information et des libertés (Cnil) détermine quelles sont les données que les banques sont autorisées à recueillir.
Mais les examens ne sont pas systématiques. Selon Stéphane Grégoire, chef du service des affaires économiques à la Cnil : "Il y a bien des contrôles, mais c'est souvent suite à des plaintes".
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