EDF : une nouvelle hausse des tarifs dès janvier 2011maxppp
Votre facture EDF va augmenter de 3 à 4% dès janvier 2011. La raison de cette deuxième hausse en six mois ? Le manque de rentabilité des énergies renouvelables !

Le journal Les Echos a révélé l'information le 25 octobre, puis le gouvernement l'a confirmée : votre facture d'électricité va augmenter d'environ 3% dès janvier 2011.

En effet, le gouvernement a accepté un amendement au projet de loi des finances 2011, visant à relever la taxe de "contribution au service public de l'électricité". Cette taxe est destinée à soutenir le développement des énergies renouvelables.

3 euros de plus par mégawatt/heure

Avant l'annonce officielle, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, avait confirmé cette hausse probable au micro de RTL : "Ca peut être une augmentation et, en toute hypothèse, elle est plafonnée à 0,3 centime par kilowatt/heure", ce qui représente 3 euros par mégawatt/heure.

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Le ministre du Budget François Baroin avait attesté de son côté que le gouvernement avait bien accepté l'amendement au projet de loi de finances 2011, visant à augmenter la contribution au service public de l'électricité, payée par chaque consommateur. Selon l'amendement en question, cette taxe passera de 4,50 à 7,50 euros par mégawatt/heure dès janvier prochain.

En cause : les énergies renouvelables peu compétitives

L'augmentation de la contribution au service public de l'électricité aura pour but d'aider financièrement EDF, obligé par l'Etat d'acheter l'électricité solaire au prix fort. Or, aujourd'hui, les énergies solaire et éolienne ne sont pas assez compétitives. La contribution au service public de l'électricité est censée couvrir la différence entre le tarif d'achat et le tarif de vente de ces énergies renouvelables. Mais, au vu de leur développement, cette contribution n'est aujourd'hui plus suffisante.

Cette revalorisation interviendra après une première hausse de 3,4% en moyenne le 15 août dernier. En six mois, le tarif de l'électricité aura ainsi augmenter de 6 à 7% : un taux presque historique selon Les Echos.