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Ce mercredi matin, Christian Eckert et Michel Sapin, ministres du Budget et des Finances, ont présenté à la presse le projet de budget pour l'année 2015, qui devait ensuite être examiné en conseil des ministres. La ligne directrice du projet ? Faire des économies, mais ne pas augmenter les impôts. D'ailleurs, selon les deux ministres, le taux de prélèvements obligatoires en France ne devrait pas beaucoup évoluer d'ici 2017.
- Impôt sur le revenu : le geste annoncé début septembre est confirmé : la première tranche de l'impôt sur le revenu va disparaître en 2015 pour les ménages. Le seuil d'entrée devrait être d'environ 10 000 euros, avec un mécanisme de décôte. Avec un coût de 3,2 milliards d'euros, la mesure devrait profiter à 9 millions de contribuables.
- Prix du diesel : pour comprenser le manque à gagner lié à la réforme de l'écotaxe et pour financer l'équipement en infrastructures, les ministres ont annoncer que le prix du litre de diesel allait augmenter de 2 centimes.
- Les entreprises : les entreprises devraient bénéficier d'encore plus de soutien, notamment pour le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Le budget prévoit aussi une baisse de quelques taxes sur les sociétés, dont la C3S, et la relance du secteur du logement.
- Budget des collectivités territoriales : parce que le gouvernement a décidé de faire faire 21 milliards d'euros déconomie à l'Etat en 2015, et 50 milliards d'économie en 3 ans, les dotations accordées aux collectivités territoriales vont diminuer de 3,7 milliards d'euros en 2015.
- Les économies de l'Etat : l'Etat et les fonctionnaires vont réaliser des économies de 7,7 milliards d'euros, ainsi qu'une baisse des dépenses en valeur d'1 milliard d'euros.
- Les prestations familiales : comme annoncé lors de la présentation du budget de la Sécurité sociale, les prestations familiales vont subir des coups de rabot.
- Déficit du pays : en 2015, le déficit de la France sera toujours supérieur à 4% puisqu'il est prévu à 4,3% du PIB, alors qu'il est annoncé à 4,4% pour 2014. On ne devrait rentrer dans les exigences européennes qu'en 2017.
- Le taux de croissance : la croissance prévue pour 2015 est de 1% après que le gouvernement a dû revoir à la baisse son objectif de croissance pour 2014, finalement établi à 0,4%. Mais cela devrait aller en s'arrangeant, puisqu'il prévoit une croissance de 1,7% en 2016, de 1,9% en 2017, et de 2% en 2018 et 2019.
- Le taux d'inflation : le gouvernement table sur un taux d'inflation passant de 0;5% en 2014 à 1,8% en 2019. Pour l'année 2015, le taux d'inflation prévu est de 0,9%.
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