De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le message enflamme les réseaux sociaux depuis vendredi : selon le compte Facebook du Secours Populaire des Alpes Maritimes, des "voyous" utilisent l’attentat du 14 juillet pour se faire de l’argent. Comment ? En se faisant passer pour des bénévoles de l’association, récoltant les dons de leurs proies amadouées par le deuil national.
"Attention aux faux démarcheurs". Entre deux tweets sur la présence militaire et policière en France en raison du plan Vigipirate, le ministère de l’Intérieur a relayé l’avertissement du Secours Populaire. Marilyne Trabucatti, une dirigeante de l'oeuvre de charité, était interrogée par FranceTV Info : elle affirme que les bénévoles ne font "jamais de porte-à-porte". Et même dans ce cas, il faut demander aux quêteurs la carte certifiant leur appartenance à l'assocation.
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Massacres mis à profit
La récupération des attentats n’est pas un phénomène nouveau. Dès le lendemain des attaques du 13 novembre et du développement du slogan "Pray for Paris", l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) avait reçu des demandes pour faire breveter la marque et la décliner sur des produits. D’après des propos recueillis par Metronews, ces demandes avaient paru "contraires à l’ordre public" aux personnes chargées du dossier et n’avaient pas été acceptées.
L’arnaque au nom du Secours Populaire, notamment via la vente de calendriers, est devenue un marronnier. Mais la fusion des deux laisse un goût amer en cette période. La publication a attiré une foule de commentaires débridés : "Des fumiers sans vergogne, sans figure, sans honneur, sans humanité", profère un internaute ; "Quelle honte", lâche un autre… Les escrocs, dont les actes ont été dénoncés par "un bénévole (…) de l’atelier d’alphabétisation", n’ont pas été identifiés.
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