De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Déjà connue depuis un petit moment, l’"arnaque au président" continue de faire des victimes, et se développe désormais dans les petites et moyennes entreprises, rapporte mardi Metronews.
L’objectif pour les escrocs est de se procurer l’organigramme et les contacts d’une entreprise et de se faire passer pour le patron afin de demander aux employés de la comptabilité d’effectuer un versement sur un compte à l’étranger.
Et le procédé est évidemment bien rodé. "Par exemple, ils enverront à une entreprise de construction une facture pour une livraison de vitres ou du ciment ou à un fabricant de pneus, une facture pour du caoutchouc", précise le site d'information.
458 millions d'euros en France
En septembre dernier, on apprenait ainsi qu'une société implantée dans les Deux-Sèvres, BRM Mobilier, connaissait de très grosses difficultés financières depuis que le patron s’était fait pirater sa boite mail quelques semaines plus tôt. Avant que le chef d’entreprise ne s’en aperçoive, les malfaiteurs avaient réussi à détourner pas moins de 1,6 million d’euros de la trésorerie de l’entreprise. En France, le préjudice global de cette arnaque serait d’au moins 458 millions d’euros, selon le ministère de l’Intérieur, cité par Metronews.
Face aux risques, les autorités rappellent quelques règles pour ne pas se faire avoir : instaurer des procédures de vérifications et de signatures multiples pour les paiements internationaux, se méfier de tout changement de coordonnées téléphoniques ou de mails… Et en cas d’attaque, demandez immédiatement à la banque le retour des fonds et déposez une plainte auprès des autorités.
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