De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
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'après le sondage, "68% des Français sont favorables à une réduction des allocations familiales pour les ménages gagnant plus de 5 000 ou 6 000 euros par mois", indique le quotidien économique Les Echos du jeudi 30 mai. Même si "25% y sont opposés au nom de l'égalité et de l'universalité des allocations", la majorité des Français estiment "normal que les ménages les moins en difficulté contribuent davantage en période de crise".Interrogés dans Les Echos, les experts de Viavoice expliquent que "L'argument de la justice sociale apparaît aujourd'hui primordial en matière de réforme des dépenses publiques, et les sacrifices, pour une majorité de Français, doivent d'abord venir des plus aisés".
Réduire le quotient familial ?
Les allocations familiales sont actuellement versées à tous les foyers à partir de deux enfants sans condition. Cependant, le gouvernement doit annoncer prochainement des économies pour la branche famille afin de la faire revenir à l’équilibre en 2016. Un besoin de financement qui représente 2,2 milliards d’euros.
Le chef du gouvernement hésite entre la réduction des allocations ou la hausse de l’impôt, mais Europe 1 dévoilait ce matin que l’Elysée devrait proposer au gouvernement une solution alternative. Selon François Hollande, il serait plus juste de plafonner le quotient familial. Cela permettrait aux familles d’alléger leurs factures fiscales, donc leurs impôts.
Quelques 15% des Français les plus riches sont concernés par cette baisse des allocations familiales, c’est en tout cas ce qu’avait annoncé Jean-Marc Ayrault en avril. "On gardera l'universalité des allocations familiales, c'est-à-dire que toutes les personnes auront des allocations familiales", avait-il rappelé. "Mais à partir d'un certain niveau de revenus, ça sera progressif".
Le plafond maximal serait ainsi ramené de 2 000 à 1 500 euros, ce qui offrirait un milliard de recettes à l’Etat. Pour Europe 1, cette solution éviterait aussi à l’Elysée une nouvelle guerre avec les familles après de longs mois de débats autour du mariage pour tous.
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