De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jeudi dernier, les députés ont rejeté un amendement proposé par l'UMP qui souhaitait réduire les tarifs avantageux qui profitent aux agent d'EDF et de GDF. Alors qu'ils ne payent aujourd'hui que 5 à 10% de leur consommation d'énergie, l'UMP voulait leur laisser un tarif préférentiel, mais relevé à 50%.
La gauche a cependant insister sur son intention de faire respecter un accord d'entreprise traditionnel ancien. Les agents d'EDF profitent donc d'un kilowatt-heure à 0,5 centimes d'euros, face aux 12 centimes d'euros réclamés au consommateur lambda. Ils ne sont soumis ni aux abonnements, ni aux taxes, ni aux hausses de tarifs, ni aux variations de tarifs entre heures creuses et heures pleines, pris en charges par EDF.
300 000 salariés et retraités concernés
Ces tarifs très avantageux profitent aussi aux retraités, aux veuves de retraités, et aux résidences secondaires (dans la limite de trois). En revanche, la veuve d'un agent décédé pendant sa période d'activité ne peut profiter de ces tarifs.
En contrepartie, les agents doivent déclarer ces tarifs avantageux comme des avantages en nature. Un barème a été établi entre le fisc et EDF dans ce but. Les agents EDF payent donc un peu plus d'impôt pour pouvoir profiter de ces tarifs préférentiels.
Aujourd'hui, pas moins de 300 000 salariés et retraités d'EDF et GDF profiteraient de ce système, qui représenterait pas moins de 2,3 milliards d'euros.
© MYCHELE DANIAU / AFP