Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Jean-Pierre Cassel, de son vrai nom Jean-Pierre Crochon, est un passionné de comédies musicales. Après avoir obtenu son bac, il s’inscrit au cours Simon. Habitué du quartier Saint-Germain-des-Prés, il touche son rêve du doigt quand il rencontre une de ses idoles, Gene Kelly, qui lui apprend quelques pas de claquettes et lui propose de faire une apparition dans The Happy Road en 1958.
Jean-Pierre Cassel fait ses premiers pas au cinéma en 1953 dans La route du bonheur, enchaine plusieurs petits rôles, mais s’illustre aussi au théâtre. C’est là que Philippe de Broca le repère et l’engage pour Les Jeux de l’amour en 1960. L’acteur est alors sollicité par de grands cinéastes, Renoir, Deville, Chabrol, Buñuel… et joue dans Le Caporal épinglé, La Fable, L’Armée des ombres, Paris brûle-t-il ? ou encore Le charme discret de la bourgeoisie.
Jean-Pierre Cassel s’exporte aussi à l’étranger et tourne sous la direction de Richard Lester dans Les Trois Mousquetaires et On l’appelait Milady, aux côtés de Roger Moore dans Veinard ou de Jacqueline Bisset dans La grande cuisine. Moins présent au cinéma, les années 80 et 90 sont synonymes de retour au théâtre, mais aussi de petit écran pour l’acteur.
Jean-Pierre Cassel fait son retour au cinéma dans les années 2000, parfois aux côtés de son fils (Les rivières pourpres), dans Narco, Fair Play, Mauvaise fois ou Contre-enquête. Malade d’un cancer, Jean-Pierre Cassel s’éteint le 19 avril 2007 avec à son actif une bonne demi-douzaine de films dont Astérix et les Jeux Olympiques, Le Scaphandre et le papillon ou encore J’aurais voulu être un danseur.
Père de Vincent Cassel, il était aussi papa de l’actrice Cécile Cassel, et de Mathias Cassel, plus connu sous le nom de Rockin’Squat du groupe de rap Assassin.