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Le président de la République veut faire de la France un pays moteur dans la lutte contre la prolifération des déchets plastiques, mais pour le moment l’heure est encore et toujours aux discussions. En effet, après le vote de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), début 2020, la question est restée en suspens, car trouver un terrain d’entente semble difficile. Mais pourquoi est-ce si difficile de parler recyclage du plastique ?
Recyclage des bouteilles en plastique : quels objectifs pour 2025 ?
Dès 2025, la France vise un objectif de 77 % de bouteilles recyclées, mais aujourd’hui les taux plafonnent à 60 %. L’objectif est de se focaliser sur les bouteilles en plastique d’eau PET et PEHD.
Concernant le prix de la consigne rien n’est fixé à ce jour, mais la ministre de la Transition écologique explique au journal Ouest-France que “En dessous de dix centimes par récipient, c’est trop peu. À partir de quinze centimes, cela devient plus efficace”.
Pour autant, la transition s’enclenche trop lentement et des disparités existent sur le territoire français en matière de collectes. Selon la ministre, en Île-de-France, en Paca, moins de la moitié seulement de ces déchets sont collectés aujourd'hui alors que certaines régions comme la Bourgogne Franche-Comté et les Pays de la Loire affichent des taux autour de 80 %.
Recyclage des bouteilles en plastique : une question qui divise
Les industriels et les ONG s’accordent à dire que la consigne ne favorise pas à elle seule le recyclage, explique la ministre avant d’ajouter : “ Aux consignes de la grande distribution s’ajoutent celles, sauvages, reposant sur le pillage de bacs jaunes des particuliers afin d’en dégager un bénéfice. Négocié à près de 700 € la tonne, le plastique à recycler est une manne.”
Aussi, comme l’expliqueNicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce à Franceinfo, certains dispositifs prévus notamment par la grande distribution n’ont pas de sens : “Les Français vont payer deux fois. À la fois pour avoir un bac jaune à proximité de chez eux ou dans leur maison, et en plus, il va falloir qu'ils payent 0,15 € pour financer les automates. On risque d'avoir deux dispositifs concurrents.” De plus, il explique que le plastique n’est pas réutilisable comme le verre, ce qui pose question quant au coût de ce recyclage.