Téléphonie : attention aux arnaques du démarchage téléphonique ! ©CC/AFP/Montage Planet.fr
Plusieurs sociétés de démarchage téléphonique se font passer pour France Télécom et occultent les coûts de connexion depuis plusieurs mois afin d'inciter les personnes âgées à s'abonner à leurs offres. Une pratique qui devrait être prochainement épinglée par la justice.

7 Télécom, E Télécom ou encore A Télécom. Tels sont les noms de sociétés de démarchage peu scrupuleuses se faisant passer pour des filiales de France Télécom (devenu depuis Orange) afin de faire souscrire des abonnements à des personnes âgées.

 • Lire aussi : Téléphonie mobile : quel est le meilleur réseau?

Un démarchage abusif recensé

Depuis plusieurs mois, ces sociétés appellent massivement et de manière répétitive des particuliers afin de leurs proposer des offres d’abonnements téléphoniques. Bénéficiant du mot Télécom dans leurs noms, les opérateurs se font passer pour France Télécom avec des prix très avantageux. Si les appels successifs sont déjà une pratique condamnable, ces sociétés n’hésitent pas à ignorer votre réponse, à l’instar de Marcelle qui a rapporté à Que Choisir, avoir reçu une facture de 60 euros de 11 Télécom et ce, alors qu’elle avait refusé systématiquement leurs offres. De plus, ces sociétés occultent une bonne partie des informations et clauses de leurs contrats : les coûts de connexion sont par exemple jamais mentionnés ni écrits sur les courriers envoyés plus tard. Ces frais sont très élevés sans pour autant que vous en soyez informés.

Vidéo du jour

Plus inquiétant encore, ces sociétés disposent en amont des coordonnées bancaires des personnes qu’elles appellent. "C’est surprenant, mais possible, explique un enquêteur proche du dossier. On sait que des fichiers contenant des coordonnées bancaires circulent, généralement constitués sur la base de données transmises il y a très longtemps à des entreprises ou des associations", a ainsi expliqué un enquêteur en charge du dossier à Que Choisir.

Si ces opérateurs sont bel et bien enregistrés auprès de l’Autorité de régulation des télécoms (ARCEP), ils ne disposent que de très peu de moyens et ne bénéficie d’aucun réseau.