De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vous renseignez sur vos droits est primordial. Car, contrairement à ce que l’on pourrait penser, une fois l’âge de la retraite atteint, la pension n’est pas versée automatiquement aux assurés. Comme le rappelle la Carsat, "c'est vous qui décidez le moment de votre départ à la retraite, et donc qui remplissez la demande".
Les délais de préparation et de traitement du dossier peuvent d’ailleurs être longs. Raison pour laquelle il est indispensable d’anticiper. Au moins six mois à l’avance, recommande les experts, qui préconisent également d’instaurer une stratégie de fin de carrière. Encore faut-il s’y retrouver dans le jargon lié à la retraite. Car les dispositifs sont nombreux, et un manque d’informations sur vos droits peut vous conduire à la confusion, tout comme à de grandes pertes financières.
Quelle différence y a-t-il alors entre une retraite personnelle et non personnelle ?
Retraite personnelle : elle vous est attribuée en fonction de votre propre situation
Les droits que vous obtenez tout au long de votre carrière par le jeu des cotisations vous permettent de prétendre à une retraite dite personnelle, dès lors que vous atteint 62 ans, âge légal actuel, ainsi que le taux plein (durée d’assurance et validation d’un certain nombre de trimestres selon votre date de naissance). La retraite personnelle vous est ainsi attribuée en fonction de votre propre situation. Elle est constituée de la retraite de base et de la retraite complémentaire.
Selon les droits que vous avez acquis, consultables sur votre relevé individuel de carrière (RIS), disponible via votre compte personnel de l’Assurance retraite, vous pouvez ainsi jouir d’une pension complète, minorée ou majorée.
La retraite personnelle se différencie de la retraite de réversion – part de la pension de votre conjoint ou ex-conjoint décédé - qu’il convient également de demander.