Départ à la retraite : pourquoi travailler six mois de plus après le 1er janvier n'est pas très utileIllustrationIstock
Droits, besoins, désirs... Le choix de votre date de départ doit être mûrement réfléchi. Car, parfois, travailler quelques mois de plus ne permet pas d'échapper au malus. Explications.

Travailler plus ne veut pas forcément dire gagner bien plus une fois à la retraite. Si, dans certains cas, différer votre départ à la retraite peut être intéressant, poursuivre votre activité de seulement six mois peut vous faire perdre, durant un certain temps, de l’argent.

Avant de décider de votre date d’effet, il est donc primordial d’évaluer la meilleure option pour vous. C’est pourquoi une stratégie de fin de carrière doit être instaurée, en fonction de vos besoins, de vos désirs, de vos droits et de votre situation personnelle et financière. Vous éviterez ainsi les erreurs ou pièges qui pourraient avoir des répercussions sur vos ressources des vingt prochaines années.

Anticipez ainsi la constitution de votre dossier, et pensez à bien estimer vos droits ainsi que le montant de votre future pension, via le simulateur officiel M@rel. Vous pourrez établir différents scénarios en faisant varier âge et date de départ.

Retraite : partir six mois après le 1er janvier ne permet pas d’échapper au malus de l'Agirc-Arrco

Pour que 2021 ou 2022 compte dans vos 25 meilleures années, il convient de partir au plus tôt le 1er janvier 2022 ou 2023, en fonction de la date d’atteinte du taux plein. Si celle-ci est en juin 2021 ou juin 2022, cela vous permettra ainsi d’obtenir une surcote de 1,25% par trimestre validé au-delà de l’âge légal et de la durée d’assurance requise pour le taux plein, rappelle Notre Temps.

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Toutefois, cela sera insuffisant pour éviter la minoration de 10% pendant 3 ans sur votre pension de retraite complémentaire. En effet, pour y échapper, il est nécessaire de prolonger votre activité d’une année complète.