Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Bernard Lavilliers, de son vrai nom Bernard Ouillon, est né à Saint-Etienne le 7 octobre 1946. Il grandit dans une famille modeste mais montre de réelles dispositions pour le sport, en particulier la boxe où il excelle. Mais Bernard Lavilliers vit une adolescence mouvementée et passe quelques temps dans une maison de redressement.
A sa sortie de prison en 1962, il travaille à l’usine aux côtés de son père mais rêve d’une carrière artistique. Il se met alors à écrire des textes et tente de se faire un nom grâce à des petits concerts dans la région. Mais pour se sortir de ce qui semble être un avenir sans issue, Bernard Lavilliers plie bagages et s’en va parcourir le monde. Brésil, Amazonie, Caraïbes, Amérique centrale, Amérique du Nord… Après deux ans de périple, il revient à Paris. Il fait alors ses premiers pas dans les cabarets, mais ne cessera jamais, tout au long de ses 40 ans de carrière, ses allers-retours entre la France et les pays du bout du monde.
Après des années de galère, Bernard Lavilliers sort son premier album en 1972, Les Poètes, influencé par son idole Léo Férré. Petit à petit, la notoriété du chanteur aventurier et voyageur commence à grandir. En 1975, son album Barbare confirme son succès. On en retient notamment le hit Juke Box. Bernard Lavilliers enchaîne alors les concerts et les albums aux textes engagés, et bien sur de nombreux tubes : Traffic, Stand the Ghetto, Idées Noires, La Salsa, Noir et Blanc, Melody Tempo Harmony, et bien d’autres.
Après 40 ans de carrière, Bernard Lavilliers est toujours aussi engagé. Son dernier album, Samedi soir à Beyrouth sorti en 2008, en est la preuve.