Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
"Aucune hypothèse n'est à écarter et en même temps je ne suis impatiente de rien, je n'ai rien demandé, je n'attends rien, je ne suis pas pressée". Lors d’une interview ce dimanche sur France 5, Ségolène Royal a réaffirmé qu’elle était disponible si besoin en cas d'un remaniement du gouvernement Ayrault.
Pas de "politique politicienne"
La présidente de la région Poitou-Charente a en effet annoncé que "si l'occasion se présente, pourquoi pas, si ça ne se présente pas je n'ai pas besoin de cela pour être utile". Elle a par ailleurs annoncé avoir pris du recul sur la "politique politicienne" qui ne sert, selon elle, pas l’intérêt général. Actuellement vice-présidente de la Banque Publique d’investissement, Ségolène Royal a insisté sur le fait qu’elle ne demande rien à François Hollande. Elle ne s'est toutefois pas privée de critiquer l'action du gouvernement déplorant son manque de rapidité dans les réformes. "Tout est trop lent, il faut se bouger! (...) Dans tous les domaines, cela devrait aller beaucoup plus vite!", a-t-elle ainsi déclaré.
Ségolène Royale met en garde sur la baisse des allocations familiales
Les allocations familiales sont quelque chose de "précieux" qu’il faut réformer "avec beaucoup de prudence", a-t-elle déclaré. L’ancienne ministre de la Famille de 2000 à 2002 a par ailleurs mis en avant que c’était une "vraie question de société" qu’il faut prendre le temps d'étudier. Elle a également posé la question des prestations sociales de l'Assurance maladie : "est-ce que demain on va aussi mettre des conditions de ressources pour les remboursements de soins ?". Alors que l’ancienne compagne de François Hollande a mis le doigt sur des sujets sensibles, Jean-Marc Ayrault va dévoiler ce lundi la réforme de la politique familiale française.