Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le Conseil d'administration de la Poste aurait demandé à l'ARCEP (Autorité de régulation des télécommunications) de pouvoir augmenter de 3,5% en plus de l'inflation le prix du timbre lors de la prochaine augmentation annuelle, selon Les Echos. Il demande également que ce pourcentage de hausse soit maintenu pour les 4 prochaines années.
La décision ne serait prise qu'en juillet prochain, et pourrait s'appliquer dès le mois de janvier suivant, alors que le 1er janvier dernier, le prix du timbre avait déjà augmenté de 3% en moyenne. Pour rappel, aujourd'hui, un timbre pour une lettre prioritaire (rouge) coûte 0,66 euros, et un timbre pour une lettre en tarif écologique (vert), 0,61 euros.
600 millions de lettres en moins envoyées entre 2012 et 2013Les Echos semblent savoir que pour justifier cette demande, la Poste avance que le déclin du courrier a été plus important que ce qui avait été estimé, et que le nombre de lettres envoyées avec un timbre prioritaire rouge à chuté de 24% en un an entre 2012 et 2013 (moins 600 millions de lettres).
L'année dernière, la Poste expliquait déjà que "ces modifications tarifaires sont une nécessité pour préserver un haut niveau de qualité de service universel", "la hausse du prix du timbre n'aura qu'un impact limité sur les ménages : environ un euro par an et par ménage qui envoie en moyenne cinquante lettres par an pour un budget moyen de 30 euros".
Mais la Poste parie surtout sur d'autres services étudiés par le Conseil d'administration ce jeudi... Elle miserait sur un chiffre d'affaires en hausse de 3,5 milliards d'euros d'ici à 2020 grâce à la Banque Postale, et Geopost, qui s'occupe de la gestion des colis express à l'international...