Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
1 - Evitez les achats depuis une connexion publique
Mieux vaut éviter de se connecter sur un site de paiement en ligne ou sur votre banque en ligne en utilisant l’accès internet d’une connexion ou d’un wi-fi public (dans un hôtel, un parc, une bibliothèque…). Les données, à ce moment-là, ne sont pas protégées et n’importe quel "cyberpirate" peut intercepter vos données.
Sans oublier : des logiciels pirates peuvent avoir été installés sur des ordinateurs dédiés au public (cybercafé…) pour capturer vos numéros de compte, mots de passe…
En plus : pour éviter tout dérapage, la plupart des banques proposent la mise en place d’une double sécurité de paiement. On retrouve des procédures comme le 3D secure (un code que vous seul(e) connaissez ou qui vous est envoyé par SMS ou e-mail, demandé après le paiement et qui le valide).
Pensez-y : évitez d’enregistrer votre carte de paiement dans le navigateur de votre ordinateur.
2 - Fuyez les sites inconnus
Avant d’acheter, assurez-vous que le site marchand possède une sécurisation https. On retrouve cette donnée sur l’URL du site (l’adresse du site commence par https://, le «s» pour sécurité), ainsi que sur la présence d’un petit cadenas visible dans la barre d’adresse du navigateur.
Rendez-vous de préférence sur des sites connus et de confiance. Des logiciels malveillants peuvent être téléchargés à votre insu depuis des pages d’e-commerce malveillants ou non sécurisés. Si vous le pouvez, privilégiez les sites français souvent plus protégés.
Au moindre doute sur la fiabilité du site, cherchez des avis d’autres consommateurs, et si vous n’en trouvez pas suffisamment, passez votre chemin.
Un conseil : de nombreuses banques proposent désormais un système d’e-carte bleue, peu onéreux et qui permet d’éviter de nombreux piratages de données. Renseignez-vous auprès de votre agence bancaire.
3 - Attention à vos messages
. Méfiez-vous de certains messages électroniques : les e-mails qui réclament votre numéro de CB ou la vérification de vos identifiants bancaires ou de vos codes confidentiels, même s’ils paraissent officiels, sont à supprimer automatiquement et sans réponse. Les organismes comme les banques, les instances gouvernementales… ne demandent jamais ce genre d’informations par ce biais. Idem pour certains messages qui proposent de remplir un sondage puis de vous rétribuer en vous réclamant les numéros de vos comptes et effectuer un virement.
. Ne téléchargez pas de logiciel non connu : il existe de nombreux virus et logiciels dits malveillants (malware, keylogger...), qui dès qu’on les télécharge, s’installent sur votre ordinateur ou smartphone discrètement, et espionnent et enregistrent toutes vos données, y compris bancaires.
De la même manière, si vous recevez un e-mail d’une personne que vous ne connaissez pas, n’ouvrez jamais la pièce jointe. Certains contiennent un "cheval de Troie" qui s’installe sur votre ordinateur et vole vos données bancaires lorsque vous payez sur un site marchand.
4 - En cas de piratage
Prenez l’habitude d’éplucher vos relevés de compte chaque mois. Si vous constatez un paiement "anormal" alors que votre carte est soigneusement rangée dans votre portefeuille, vous devez adresser à votre banque une réclamation écrite (lettre recommandée avec AR). Vous disposez de 70 jours pour contester ce débit. Votre banque doit alors recréditer votre compte dans le mois qui suit la réception de la lettre.
Remboursé ou pas :
. Si des paiements frauduleux ont été réalisés sur le net ou si votre carte a été contrefaite, (vous êtes toujours en possession de votre CB), votre responsabilité n’est pas engagée. Vous serez remboursé intégralement des sommes débitées.
. Si votre carte a été volée ou perdue, les paiements frauduleux réalisés avant l’opposition sont à votre charge, dans la limite forfaitaire de 150 euros. Attention, ce plafond ne joue pas si vous avez commis une faute lourde (vous avez écrit et laissé le code secret dans votre portefeuille, ou tardé à avertir votre banque). Vous assumerez alors tous les débits avant l’opposition.