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L’ex ministre du budget a été mis en examen ce mardi pour blanchiment de fraude fiscale. "J’ai rencontré les deux juges aujourd’hui. Je leur ai confirmé l’existence de ce compte et je les ai informés de ce que j’avais d’ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l’intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n’a pas été abondé depuis une douzaine d’années, soit environ 600.000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris", a t-il expliqué en détails sur son blog. Il a aussi indiqué qu’il éprouvait des remords et qu’il regrettait d’avoir menti aux Français.
Jérôme Chuzac, l’ex-ministre du Budget, considéré comme l’un des maillons forts du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, a demandé de son plein gré à être entendu par les juges du tribunal de grande instance (TGI) de Paris ce mardi. Soupçonné par le parquet d’avoir clôturé un compte non-déclaré à la banque UBS en Suisse, Jérôme Cahuzac a été entendu durant près d’une heure par les juges. Il y a reconnu l’existence de comptes non-déclarés à l’étranger.
Alors qu’il y peu de temps encore l’ancien ministre martelait son innocence dans cette affaire, il semble avoir opéré un changement radical de stratégie. D’après le Canard Enchaîné Jean Veil, l’avocat de Jérôme Cahuzac aurait rencontré Renaud Van Ruymbeke, membre du pôle financier du TGI de Paris, pour lui faire part de l’intention de son client de "passer aux aveux".
L’étau se resserrait autour de lui
Suite à l’ouverture d’une information judiciaire en mars pour fraude fiscale, l’étau semblait se resserrer autour de Jérôme Cahuzac. Il a en effet été rapidement contraint de démissionner de ses fonctions le 19 mars dernier. Paris Match avait ensuite publié un article qui confirmait les accusations portées à son encontre.
Le 8 Janvier dernier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire qui visait l’ancien ministre du Budget pour blanchiment de fraude fiscale suite aux révélations de Médiapart.