Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Je suis toujours ministre du Budget et cette réponse a été portée à la connaissance des autorités françaises la semaine dernière. Quelle conclusion en tirez-vous? Je peux vous aider. La conclusion qu'on peut en tirer, c'est que depuis le début, c'est moi qui dis la vérité", avait déclaré Jérôme Chuzac sur BFTV le 8 février dernier, lorsqu’il était interrogé sur le document suisse aux autorités françaises. Depuis cette déclaration de l’eau a coulé sous les ponts. Jérôme Cahuzac a en effet été contraint de démissionner il y a près d’une semaine.
L’ancien ministre du Budget fait l’objet d’une enquête pour blanchiment de fraude fiscale depuis le mois de janvier suite aux révélations de Médiapart. Le site affirme que Jérôme Cahuzac avait clôturé un compte non déclaré à la banque UBS en Suisse en 2010. Or, d’après les révélations de Paris match ce mercredi, il aurait bien eu un compte non déclaré en Suisse, mais l’aurait clôturé bien plus tôt, en 2000. "Oui, un compte détenu par Jérôme Cahuzac aurait bien existé à l’UBS de Genève, ouvert au début des années 90", peut-on lire dans le magazine.
Une affaire de famille ?
Toujours d’après l’hebdomadaire, le compte litigieux aurait été transféré vers la banque Reyl & Cie, fondée par Dominique Reyl. "Or il se trouve que Dominique Reyl n’est autre que le demi-frère d’Hervé Dreyfus, l’autre "voix" supposée de l’enregistrement Cahuzac, présenté par Mediapart comme le " gestionnaire de fortune" de l’ancien élu socialiste", rapporte le magazine. Si ces informations se confirment, l’ ex-ministre du Budget devra répondre de ses actes devant le tribunal.