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Comment les familles les plus aisées de France placent-elles leur argent ? De nombreux Français qui s’intéressent à la finance, où qui ont envie que leur argent leur rapporte, se posent cette question. Comment connaître les bons produits, les meilleures solutions lorsqu’on n’a pas son ticket d’entrée dans ce milieu ? En 2016, le journal Les Echos s’intéressait à cette question et affirmait que "le crédo" des grosses fortunes françaises était de "préserver le capital pour mieux le transmettre aux générations futures".
Placements : immobilier commercial et "private equity"
Résultat, ces très (très) riches de l’Hexagone cherchaient eux aussi à épargner au maximum en prenant le moins de risque possible avec leur argent. Un actif tirait alors son épingle du jeu : l’immobilier. "L’immobilier est un actif qui rassure, car il est contracyclique. Les baux permettent de passer les crises financières tout en ayant des revenus", expliquait alors aux Echos Sophie Breuil, spécialiste de gestion de fortune. Si les fortunes françaises étaient déjà nombreuses à investir dans l’immobilier commercial, beaucoup se tournaient aussi, en plus de ce premier investissement, vers le "private equity", c’est-à-dire dans des entreprises non cotées. "Ce sont souvent d’anciens chefs d’entreprise qui ont vendu et donc qui croient beaucoup à l’actif entrepreneurial pour pérenniser leur patrimoine", précisait Sophie Breuil au quotidien.
Quatre ans plus tard, les choses ont-elles changé ? À en croire L’Express, pas tellement. Selon les résultats du baromètre Association française du family office (AFFO) et Opinion Way, publié au mois de mai, les très riches de France ont investi 21% de leur patrimoine en 2019 dans des entreprises non cotées, mais pas seulement. La crise sanitaire a-t-elle changé quelque chose à leurs investissements ? Explications.
Placements : des choix plus "classiques"
Les grosses fortunes de l’Hexagone ont donc une appétence particulière pour le "private equity". Comment l’expliquer ? Interrogé par L’Express, Jean-Marie Paluel-Marmont, président de l’AFFO, indique qu’"une majorité de ces familles est composée d’entrepreneurs. Leur compréhension du monde de l’entreprise les incite à investir personnellement dans des start-up, PMI-PME, pour faire fructifier leur patrimoine mais aussi pour partager leur expérience, accompagner des chefs d’entreprise". Même constat qu'il y a quatre ans, donc.
D’après le magazine, ces familles fortunées ont aussi recours à des placements dits "classiques" : achats en Bourse, contrats d’assurance-vie, biens immobiliers locatifs, obligations etc. Des investissements qu’ils ne choisissent pas sans avoir été guidés, au préalable, par un conseiller en patrimoine. La crise liée au coronavirus Covid-19 a-t-elle changé quelque chose à leur façon de fonctionner ?
Placements : la crise a-t-elle changé quelque chose ?
Très vite après le début de l’épidémie de coronavirus Covid-19, et la mise en place du confinement dans de nombreux pays du globe, les marchés financiers ont redouté le pire. Que s’est-il passé du côté des très riches de France ? Cité par L’Expres s, Jean-Marie Paluel-Marmont explique qu’"il n’y a pas eu de panique, parfois des reports d’investissements". "Ces familles ont construit des portefeuilles d’actifs diversifiés. Elles sont sereine mais prudentes", ajoute le président d’AFFO, avant de conclure : "Elles mènent parfois une stratégie de réinvestissement graduel en bourse, conscientes qu’il y aura des opportunités à saisir aussi sur le non-coté".