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C’est ce que les fins connaisseurs de l’affaire Estelle Mouzin appellent "la piste messine". Le Républicain Lorrain raconte qu’au moment de la disparition de la fillette il y a maintenant 15 ans, deux enquêteurs lorrains surveillait de près un homme déjà condamné pour des affaires de mœurs, et de premier abord sans lien avec la fille d'Eric Mouzin.
Interpellé pour avoir incendié un gymnase où il se masturbait en observant les jeunes filles se changer, les policiers font chez l'individu de drôle de découvertes : il était fasciné par la disparition de Marion Wagon, en 1996 dans le Lot-et-Garonne. Après avoir purgé sa peine, l'individu est de nouveau surveillé de près et de nouveau interpellé pour des comportements problématiques.
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Un signalement sans suite ?
Quand débute l’affaire Estelle Mouzin, à Guermantes, dans la région parisienne, en 2003, les deux enquêteurs de Metz tombent sur le portrait-robot d’un potentiel suspect qui a été diffusé. Ils font immédiatement le rapprochement avec l’homme qu’ils surveillent maintenant depuis plusieurs années.
Comme le rapporte Le Républicain Lorrain, ils vont même le chercher pour comparer l'individu de chair et de sang avec le portrait-robot. L’anecdote veut qu’en découvrant cette esquisse, l'homme se soit exclamé : "Mais c’est moi !".
Des suites ? Aucune. Les deux policiers assurent avoir fait remonter l’information auprès de la police judiciaire de Versailles qui n’aurait pas donné suite. Selon le quotidien local, désormais à la retraite, ils auraient pris contact avec Mes Corinne Herrmann et Didier Seban, les avocats du père d’Estelle Mouzin.