De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le coronavirus continue sa progression dans l’Hexagone. Pour sa première rentrée en tant que chef du gouvernement, Jean Castex a remis les pendules à l’heure jeudi 27 août lors d’une conférence de presse avec le ministre de la Santé Olivier Véran et celui de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Les nouveaux cas sont en hausse, le taux d’incidence est élevé et la courbe des hospitalisations connaît un frémissement. L’objectif du gouvernement est, selon Jean Castex, de "tout faire pour éviter un reconfinement généralisé". Certaines mesures pourraient donc être prise au niveau local.
Départements en rouge : la liste complète
L’une des premières mesures prises par l’exécutif est d’élargir les zones de circulation active du virus. Jusqu’à présent, seuls les départements de Paris et des Bouches-du-Rhône avaient été classés en "zone rouge", mais 19 départements viennent de les rejoindre. Voici la liste complète :
- Le Val-de-Marne (94)
- La Seine-Saint-Denis (93)
- Les Hauts-de-Seine (92)
- L’Essonne (91)
- Les Yvelines (78)
- Le Val-d’Oise (95)
- La Seine-et-Marne (77)
- La Sarthe (72)
- Le Rhône (69)
- La Gironde (33)
- La Haute-Garonne (31)
- L’Hérault (34)
- Le Var (83)
- Le Gard (30)
- Le Loiret (45)
- Le Vaucluse (84)
- Les Alpes-Maritimes (06)
- La Guadeloupe (971)
- La Martinique (972)
Ces départements sont passés en rouge car ils ont dépassé le seuil d’alerte du ministère de la Santé. Ce dernier est fixé à 50 nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants en une semaine, sur la base des tests PCR réalisés. Alors que les Bouches-du-Rhône viennent d’être soumises à de nouvelles restrictions, le même sort est-il à craindre si on vit dans un département considéré comme une zone active de circulation ? Planet fait le point.
Départements en rouge : que va-t-il se passer maintenant ?
Lorsqu’un département passe en zone rouge, le préfet a automatiquement des "pouvoirs renforcés", a rappelé le Premier ministre lors de cette conférence de presse. Ces derniers sont précisés dans l’article 50 du décret publié le 10 juillet 2020. Les voici.
- "Interdire les déplacements de personnes conduisant à la fois à sortir d’un périmètre défini par un rayon de 100 kilomètres de leur lieu de résidence et à sortir du département dans lequel ce dernier est situé", sauf exceptions définies.
- "Le préfet de département est habilité à adopter des conditions de déplacements plus restrictives à l’intérieur d’un département lorsque les circonstances locales l’exigent".
- "Interdire ou réglementer l’accueil du public dans les établissements recevant du public"
- "Interdire la tenue des marchés, couverts ou non"
- "Interdire, réglementer ou restreindre les rassemblements ou réunions au sein des établissements de culte".
Qu’a dit Jean Castex ? Ces mesures vont-elles être appliquées ?
Départements en rouge : "Généraliser le port du masque"
Si les préfets peuvent désormais appliquer ces différentes mesures, ils n’y sont pas obligés et tout dépend de l’évolution de l’épidémie dans ces départements. Lors de son point avec la presse, Jean Castex leur a demandé de "généraliser le port du masque dans l’espace public, au moins dans les grandes agglomérations et les grandes villes". Le port du masque est désormais obligatoire dans toutes les rues de paris mais aussi dans l’ensemble de la petite couronne que sont les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.