De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La France peine à lutter contre la seconde vague de Covid-19. Chaque jour, des milliers de cas positifs sont recensés par Santé publique France. Dans les dernières 24 heures, l'organisme en comptabilise plus de 20 000. Côté hospitalisations, la situation est également très inquiétante. Sur les sept derniers jours, l'Agence nationale de santé publique a relevé près de 9 000 nouvelles hospitalisations, dont 1 493 dans les services de réanimation. Face à l'ampleur du coronavirus aux quatre coins du territoire, l'exécutif met en place un certain nombre de mesures. L'objectif : diminuer significativement le nombre de cas par jour, ainsi que le nombre de patients Covid en réanimation.
Pour ce faire, l'état d'urgence sanitaire a été rétabli sur l'ensemble de l'Hexagone depuis le samedi 17 octobre 2020. Quelques jours plus tôt, Emmanuel Macron donnait une interview télévisée où il annonçait l'instauration d'un couvre-feu dans neuf métropoles françaises. Ainsi, les habitants des zones concernées ont désormais l'interdiction de sortir entre 21 heures et 6 heures du matin. Seuls huit motifs sont valables pour y déroger. Ces restrictions s'ajoutent aux mesures déjà existantes : port du masque obligatoire dans la majorité des espaces publics, limitation des rassemblements, interdiction de certains évènements (mariages, fêtes étudiantes)...
Covid-19 : la fermeture des écoles, une mesure exclue pour le moment
La fermeture des écoles est un sujet à l'origine de bien des discordes. Pourtant, le président de la République a été très clair : "Il faut qu'on réussisse à réduire nos contacts inutiles, nos contacts les plus festifs, mais qu'on continue notre vie sociale, au travail où on sait bien se protéger grâce au masque, à l'école, au lycée, à l'université, dans les associations... Parce que c'est la vie", déclarait-il auprès des journalistes Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau. Le gouvernement français ne semble donc pas enclin à fermer les écoles pour le moment. Toutefois, de nombreux voisins européens ont décidé de rallonger les vacances de la Toussaint pour endiguer l'épidémie... La France sera-t-elle finalement tentée ?
Covid-19 : des vacances de la Toussaint prolongées dans plusieurs pays européens
En Irlande du Nord, les vacances d'automne ont été avancées de deux semaines, selon les informations de Yahoo.fr. A l'origine, ces congés devaient durer quatre jours du 29 octobre au 1er novembre 2020. Finalement, ils ont débuté le 19 octobre. Sur le territoire nord-irlandais, les restaurants sont également fermés. En Belgique francophone, la Wallonie et Bruxelles ont suivi le même schéma en rallongeant leurs vacances. Au lieu de s'achever le 6 novembre 2020, elles sont prolongées jusqu'au mercredi 11 novembre inclus. A Moscou également, les enfants russes ont bénéficié de congés plus longs que d'habitude. Ces mesures, prises pour éviter les contacts, pourrait-elle être suivie en France ?
Covid-19 : le prolongement des vacances, une mesure inutile ?
En France, rien n'a été officiellement indiqué quant à une possible prolongation des vacances de la Toussaint. Les élèves devront donc retourner en classe le 2 novembre 2020, après deux semaines de congés. Yvonn Le Flohic, médecin généraliste, juge qu'une telle mesure aurait "un impact marginal voire nul". "En médecine générale, lors des épidémies de grippe ou de gastro, on observe souvent une chute importante des contaminations lors des vacances scolaires (...) Là, le virus continuerait à se propager massivement en dehors de l’école, car la diffusion communautaire est trop importante", a-t-il argué.