La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Nicolas est un père de famille habitant à Lignan-sur-Orb, en Occitanie. D'après les informations de France Bleu, cet homme est privé d'électricité depuis septembre 2019. La raison ? Il a refusé la pose d'un compteur Linky dans sa maison. En effet, cet Héraultais possédait un compteur de chantier provisoire en attendant d'achever les travaux dans son logement. Malheureusement, quand son contrat est arrivé à terme, la société Enedis lui aurait retiré son installation sans le prévenir. Pourtant, Nicolas payait bel et bien ses factures. "Le compteur de chantier était sur le trottoir à l'extérieur. J'ai réglé 50% du raccordement. Je paie mes impôts et je rembourse mon crédit maison (...) J'ai proposé d'acheter un compteur sur internet. Refus catégorique d'Enedis", assure cet homme.
C'est le second hiver que Nicolas passe dans le froid. "Le pire est à venir avec une chute des températures", explique le père de famille alors que le thermomètre peine à atteindre les 19 degrés dans sa bâtisse. Heureusement, ce Lignanais bénéficie de beaucoup de soutien. Entre autres, celui du collectif Stop Linky Languedoc-Roussillon. Son responsable, Chris, déplore le chantage fait aux consommateurs refusant l'installation du compteur. D'après la page Facebook de l'organisation, Nicolas est loin d'être un cas isolé. Suite à un échange avec France Bleu, Enedis aurait présenté ses excuses au concerné et assuré qu'une alternative allait rapidement lui être proposée.
Nicolas ne pourra pas accueillir ses enfants à la Toussaint
Nicolas a deux enfants de trois et sept ans. Fraîchement séparé, il ne peut pas accueillir ses enfants pendant les vacances de la Toussaint en raison de la coupure de courant. "Les jouets et les vêtements des enfants sont encore dans les placards", constate France Bleu. Pour ce père de famille, il est inconcevable de laisser Enedis gagner. "Depuis un an, on se débrouille comme on peut. D’abord avec l'utilisation un groupe électrogène. Mais ça fait du bruit. Depuis, nous allons dans la famille, ou chez des amis. Ce n’est pas simple. Mais pas question de quitter notre maison. C’est un projet de vie", a-t-il confié.