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"Ici tout commence, ça a commencé, c'était une école de cuisine.Ça va finir en école de danse", blague Camille Combal. Lors du quatrième prime de Danse avec les stars, le 30 septembre dernier sur TF1, le comédien Thomas Da Costa s’est essayé à la rumba avec sa partenaire Elsa Bois. Un duo qui s’est transformé en trio avec l’arrivée surprise de l’actrice Pola Petrenko, révélée dans la même série que le candidat, pour la soirée des danseurs mystères.
À l’issue de cette soirée, Thomas Da Costa et Elsa ont fait partie des trois couples qui ont reçu les notes les plus faibles du jury. Après un dernier tour de piste sur une samba , le binôme a été sauvé par le public face l’influenceuse Léa Elui en duo avec Christophe Licata et la chanteuse Eva avec Jordan Mouillerac. Ces derniers ont été éliminés de l’aventure après une égalité entre le jury, Chris Marques ayant eu le dernier mot.
"TF1 essaye chaque année de placer ses acteurs et actrices"
Ce n’est un secret pour aucun fan du concours : Danse avec les stars offre une part d'exposition pour les séries phares de la chaîne. Demain nous appartient, Clem ou encore Ici tout commence… le passage dans l’émission est l’occasion de mettre en avant les héros préférés des fans sur un parquet de danse, pour offrir prestations époustouflantes ou chutes improbables. Comme Lucie Lucas (alias Clem) et Aurélie Pons (ITC), demi-finaliste de l’édition 2021, Azize Diabaté (révélé dans Les Bracelets rouges) encore Linda Hardy (ex-DNA) et Clément Rémiens, lauréat de l'émission en 2018 face Iris Mittenaere.
"TF1 essaye chaque année de placer ses acteurs et actrices dans l’émission pour faire la promotion de leurs programmes. Et, donc créer le produit le plus parfaitement compatible pour plaire au plus grand nombre", assure Armand, vidéaste et fan de séries, pour Planet. Pointant comme exemple le physique avantageux de certaines vedettes, plus attirant aux yeux du public.
"La popularité joue évidemment dès lors que le public vote"
Si tous les candidats sont évalués sur leur progression en danse durant l’aventure DALS, certains sembleraient bénéficier d’un soutien plus important grâce aux votes du public, la cible jeunesse et les ménagères en tête. "La popularité joue évidemment dès lors que le public vote", assure Héloïse, fidèle de la première saison, pour Planet. Pour Armand, il estime que les candidats les plus plébiscités sont "ceux avec la plus grosse fanbase (communauté, NDLR)". Et, d'ajouter. "Il y a une sympathie qui fait que tu t’attaches beaucoup plus vite à ces acteurs plutôt qu’à des personnes qui ne font pas partie de l’écurie TF1".
Concernant les votes divisés entre les téléspectateurs et le jury, Héloïse est assez partagée. "Je trouve que c’est bien de faire participer le public. Mais, sachant que c’est sur des prestations de danse, il vaudrait mieux parfois laisser ça au jury". Certains internautes n'ont pas manqué de faire entendre leur désapprobation après des éliminations injustes (Dita von Teese, Tonya Kinzinger…) au fil des saisons passées.
Côté système de notation, le site 20 Minutes indiquait que "la production veut donc que le public comprenne qui danse bien ou moins bien, qui a du potentiel, qui progresse au fil des semaines ou qui ne travaille pas", en citant le directeur des programmes de flux de TF1, Rémi Faure. "Ça passe en grande partie par un jury avec des phrases simples et ça passe aussi par des choix de danse qu’on puisse lire, comprendre". Le comédien Thomas Da Costa connaitra-t-il le même sacre que Clément Rémiens ou retournera-t-il derrière les fourneaux de l’Institut Auguste Armand comme Aurélie Pons, éliminée aux portes de la finale en 2021 ? La suite au prochain épisode...
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