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Lundi 13 février à Poitiers, Ségolène Royal s’est emportée contre un élu UMP lors d’une séance publique au Conseil régional sur la question d’une subvention attribuée aux syndicats.
A la fin de la réunion, suite à un désaccord sur le sujet, la présidente du conseil régional, visiblement énervée, s’en est prise à Philippe Rabit, conseiller régional UMP et délégué de la quatrième circonscription de la Vienne, qu’elle a traité de "gros macho mal élevé".
"Si j'intentais un procès en diffamation, je le gagnerais"
L’élu répond à cette attaque dans le journal Sud-Ouest : "Je ne suis pas si gros, ni macho. Je suis peut-être moins élégant que Mme Royal, mais mon éducation vaut largement la sienne. Moi, je ne m'attaque jamais aux personnes" déclare-t-il.
Il estime également qu’il pourrait porter plainte car "ces propos sont injurieux, diffamants et discriminatoires". "Si j'intentais un procès en diffamation, je le gagnerais" menace-t-il.
"Elle ne m'impressionne pas"
Toutefois, Philippe Rabit s’estime au dessus de tout ça : "Peut-être vaut-il mieux la traiter par le mépris […] elle ne m'impressionne pas. Je comprends qu'elle soit agacée, sa majorité se délite, sa candidature à La Rochelle ne se passe pas très bien, etc. Mais je l'invite à garder son sang-froid.
Les autres personnes présentes au Conseil régional précisent de leur côté qu’il est rare de voir Ségolène Royal s’emporter à ce point. "Je crois même que c'est la première fois" aurait confié l’un d’eux à Sud-Ouest.