La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Le 29 mai dernier, aux micros de RMC, Martine Aubry déclarait qu'elle quitterait bien la direction du PS lors du congrès d'octobre, "si toutes les conditions sont réunies". L'actuelle première secrétaire du Parti socialiste envisagerait donc de laisser sa place, et nombreux sont ceux qui seraient intéressés pour reprendre le flambeau.
Si, au sein du parti, peu de gens croient à un réel départ de Martine Aubry, d'autres estiment que, ses plus proches alliés suivant désormais leurs propres chemin, elle a peu de chance de rester. Une place est donc à prendre et deux candidats se sont déjà officiellement déclarés pour devenir numéro 1 du parti lors du congrès de Toulouse du 26 au 28 octobre.
Des candidats déjà déclarésHarlem Désir, numéro 2 du parti socialiste, est déjà sur les rangs. Gaëtan Gorce, le sénateur de la Nièvre a également montré son intérêt pour le poste, en partenariat avec la conseillère municipale de Paris Juliette Méadal.
D'autres candidats non officiels pointent le bout de leur nez : Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris, songerait aussi à la tête du parti. Il aurait dans un premier temps proposé un tandem à Harlem Désir, qui a refusé. Il se présenterait donc seul, même si sa candidature divise au sein du PS.
Un proche de Hollande ?Le chef de file des sénateurs PS, François Rebsamen, pourrait lui aussi briguer la direction du parti. S'il venait à gagner, ce proche de François Hollande offrirait au président une situation confortable, entouré de ses amis Jean-Marc Ayrault à Matignon, et Bruno Le Roux en président du groupe PS à l'Assemblée nationale.
Le nom de Guillaume Bachelay, suppléant de Laurent Fabius, court aussi... Mais il serait a priori plus intéressé par le poste de porte-parole du parti.
Enfin, Ségolène Royal ! Au soir de sa défaite lors du second tour des élections législatives, elle avait déclarer qu'elle "n'exclut rien" quant à son avenir politique. Seulement, certains socialistes trouvent ça peu crédible, et s'énervent un peu face aux candidatures posées un peu partout par la présidente de la Région Poitou-Charente.
© FRED DUFOUR / AFP