Publié par Camille Dorcy, le 17/08/2020

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Port du masque : de nouvelles règles en septembre ?IllustrationIstock
Dans les entreprises, à l'école et même lors des réunions de famille... Découvrez ce qui pourrait être prévu pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dès la rentrée.
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Le bilan continue de s'alourdir. Selon les chiffres de Santé publique France, 3015 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés en 24 heures au 16 août 2020. Des données inquiétantes qui vont de pair avec une multiplication des clusters et de plus en plus de départements ayant un niveau de vulnérabilité modéré ou élevé.

En France, le virus "n'est pas en vacances" et continue de progresser, comme le rappelle le Premier ministre Jean Castex. En ce sens, le gouvernement prend des mesures visant à ralentir la propagation de l'épidémie. Le masque, premier allié dans cette lutte, est au coeur des précautions. D'abord obligatoire dans les transports en commun, il doit désormais être porté dans tous les lieux publics clos et dans certaines rues piétonnes, marchés couverts, centres-villes… 

À l'approche de la rentrée, de nouvelles questions se posent. Comment cela se passera-t-il quand les Français rentreront de vacances ? Quid des enfants qui doivent très bientôt retourner à l'école ? Quelles seront les restrictions en entreprise ? Les mesures pourraient être plus intrusives encore… Planet fait le point.

Port du masque : de nouvelles règles en entreprise ? 

Les entreprises devront appliquer un protocole sanitaire précis dès la rentrée. Selon les informations d'Europe 1, une réunion pour préciser les règles se tiendra mardi 18 août. Cela fait suite à une visioconférence de vendredi dernier entre le ministère du Travail et les représentants syndicaux et patronaux.

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Le gouvernement devrait imposer un port du masque obligatoire "dès que la distanciation d'un mètre est susceptible de ne pas être respectée", écrit la radio. Pour les plus jeunes, la rentrée sera bien différente des autres années.

Port du masque : une rentrée scolaire difficile ? 

Confinement puis vacances d'été… Il est temps pour les enfants de reprendre le chemin de l'école. Une reprise difficile après plusieurs mois en dehors du système scolaire. Selon La Dépêche, environ 500 000 écoliers ont décroché pendant le confinement. Il va donc falloir rattraper le retard et les lacunes de toutes et tous. Comment le faire dans les meilleures conditions possibles ? Le gouvernement aurait préparé trois scénarios différents pour la rentrée. L'un d'eux, si seconde vague il y a, prévoit une fermeture des écoles, collèges et lycées comme au printemps 2020. 

Toutefois, deux autres solutions préconisent un respect du port du masque et des gestes barrières pour éviter ce scénario catastrophe. La première est celle d'un accueil maximal des élèves, avec les précautions énoncées ci-dessus. Les enfants devront donc se tenir éloignés les uns des autres et porter un masque en permanence. Pour rappel, les enfants de moins de 11 ans ne sont, pour le moment, pas concernés par l'obligation de porter un masque dans les lieux publics.

La seconde possibilité est celle d'un accueil limité des écoliers, avec une partie des cours donnée à distance. La stratégie serait alors la même qu'au moment du déconfinement en mai dernier. Le port du masque pourrait même être imposé en famille...

Port du masque : une obligation même en famille ? 

D'après un rapport du Haut Conseil français de la santé publique (HCSP) relayé par La Dépêche, il serait bon que le port du masque soit obligatoire aussi bien dans les lieux publics que privés. Ces recommandations concernent les réunions intrafamiliales en lieux clos, et, a fortiori, les repas de famille.

Le professeur Bruno Mégarbane, chef du service réanimation médicale à l'hôpital Lariboisière (Paris), est en accord avec l'organisation médicale. "Les mesures barrières, appliquer le port du masque en espace clos public, et lorsque c'est possible bien sûr, (...) en milieu privé, voire dans les réunions intrafamiliales, peuvent permettre de prévenir à 100% l'expansion de l'épidémie", affirme-t-il sur le plateau de BFMTV.