De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pourra-t-on fêter Noël avec nos proches ? L’incertitude plane et chaque jour, de nouvelles annonces font craindre le pire. Comme l’a d’ailleurs précisé Olivier Véran ce mardi 3 novembre sur RTL, malgré les mesures de confinement prises pour endiguer la propagation de la Covid-19, l’épidémie ne prendra pas fin en décembre. "Noël ne sera pas une fête normale", a-t-il concédé.
Un avis partagé par Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique. Durant le Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, il a expliqué que "si le confinement fonctionne bien (...) selon les régions françaises, on s'attend à un mois avec une baisse de 65 à 80% des infections. Il faudrait deux mois pour baisser de 80 à 90%. On arrive donc dans la période de Noël".
Ce vendredi 6 novembre, le professeur Gilles Pialoux, a de son côté indiqué au micro de BFMTV que la deuxième vague pourrait compromettre la tenue des fêtes de fin d’année.
Covid-19 : "Il faut probablement oublier les vacances de Noël"
D’après le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de Tenon à Paris "il faut probablement oublier les vacances de Noël". "C'est une des possibilités. Oublier mais pour sauver 2021", ajoute-t-il.
Il redoute en effet que les célébrations habituelles de Noël et du Nouvel An ne fassent qu’accentuer la circulation du virus, qui se veut plus forte que lors de la première vague. Plus de 4000 patients sont d’ailleurs actuellement en réanimation ou en soins intensifs, soit un chiffre similaire à celui enregistré lors du pic d’avril dernier.
Ne pas fêter Noël serait-il alors un mal pour un bien ?
Confinement : "le père Noël ce sera Skype"
Pour Gilles Pialoux, ne pas fêter Noël "n'est pas la pire des punitions". Selon lui, "il faut faire passer des messages aux Français" : "Je veux dire que peut-être cette année le père Noël ce sera Skype", a-t-il confié à la chaîne d’information en continu.
D’après l’infectiologue, le pire scénario serait de poursuivre cette dynamique de l'épidémie et "de rester avec un service de santé qui a du mal à répondre aux besoins des Français, de tous les Français".
Les Français, qui espèrent malgré tout, confinés ou non, pouvoir préparer les fêtes, se voient bloqués par la situation. Les offres de trains se réduisent et certains produits de Noël risquent d’être introuvables…
Confinement : un Noël sans sapin, sans huîtres et sans jouets ?
Alors que la SNCF prévoit de supprimer 70% des TGV, Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué aux Transports, se veut prudent. "Je ne présage pas du tout de ce que sera la situation après le 15 décembre, à l'occasion des fêtes de Noël et après", a-t-il déclaré ce vendredi 6 novembre au matin sur franceinfo."De toute façon, les billets de train, les billets d'avion que vous achetez aujourd'hui sont remboursables et échangeables sans frais", a-t-il rappelé, en précisant que les billets seront achetés au dernier moment en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Producteurs de sapins, foie gras, huîtres, caviar, bières de Noël, jouets… Ces professionnels demandent quant à eux des clarifications au gouvernement. "Le pire, c'est de n'avoir aucune perspective, on ne sait pas ce qu'il faut faire et ce qu'il faut décider", déplore Maxime Costilhes, délégué général de Brasseurs de France. Si aucun accord n’est trouvé, ces produits manqueront à Noël.