Un médecin de 40 ans spécialiste des soins palliatifs à domicile en Allemagne est soupçonné d’avoir tué huit de ses patients à l’aide d’un cocktail médicamenteux. Explications.
Ils sont devenus difficile à rater. Sur toutes les lèvres, ou presque, les masques s'affichent. Certains sont stylisés, arborant d'étranges motifs et autres arabesques. Il en existe aussi des moins élégants, comme les FFP2, qui offrent parfois une plus forte protection pour quiconque peut les porter. Cependant, les modèles les plus communs sont certainement les masques chirurgicaux, que portaient à l'origine les personnels médicaux et para-médicaux.
Ceux-là sont généralement bicolores : une face est blanche tandis que l'autre est bleue, bien qu'il arrive aussi qu'elle soit teintée de vert. D'aucuns s'interrogent, cependant : comment choisit-on la face à colorer ? La couleur a-t-elle une utilité ? D'après le magazine Pleine Vie, qui s'est penché sur la question, oui. Ce qu'il faut savoir.
A quoi sert le côté bleu des masques ?
D'abord, rappelle le journal sur son site internet, les couleurs servent à indiquer le sens dans lequel il faut porter le masque chirurgical. Les deux faces ne sont en effet pas identiques et il convient d'en porter une vers l'intérieur du visage tandis que l'autre doit faire face au monde extérieur.
"La face bleue du masque est à porter à l'extérieur, cette dernière est la face la plus imperméable, alors que la face blanche (interne, donc) est la plus absorbante", écrivent nos confrères, non sans expliquer qu'une "couche filtrante" est installée entre les deux. Par ailleurs, d'après la Direction générale de la Santé (DGS), dont Libération cite le propos, la face blanche serait la plus confortable tandis que la face colorée serait la "moins salissante".
Cependant, cela n'explique pas pourquoi c'est la couleur bleu qui a été choisie, et non une autre. "Il s'agit de masques médicaux, aux couleurs assorties aux tenues du bloc opératoire, le bleu et le vert étant plus apaisants que d'autres couleurs", répond la DGS.