De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Conseil de sécurité de l'ONU a voté dans la nuit de jeudi à vendredi un recours à la force contre la Libye.
Alors que les troupes du colonel Mouammar Kadhafi s'apprêtaient à donner un assaut final sur la ville de Benghazi, dernier bastion de l'opposition, leLe texte autorise à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne. Il prévoit aussi une zone d'exclusion aérienne pour empêcher l'aviation du colonel Kadhafi de pilonner ses opposants.
Cinq pays sur dix n'ont pas voté la résolution : la Chine et la Russie se sont abstenues mais n'ont pas utilisé leur veto pour bloquer le texte. L'Allemagne, le Brésil et l'Inde se sont aussi abstenus.
La coalition pour une intervention en Libye se met en place A Benghazi, les insurgés ont salué l'adoption de cette résolution onusienne par des tirs de joie. Le vice-ministre lybien des affaires étrangères Khaled Kaaim a estimé que la résolution "traduit une attitude agressive de la communauté internationale, qui menace l'unité de la Libye et sa stabilité." Et pointé du doigt un "complot" et la "volonté de pays comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de diviser le pays."
Ce matin, la France, le Royaume-Uni, le Canada, la Norvège, le Danemark, l'Espagne, l'Italie, la Grèce, le Qatar et les Emirats arabes unis se préparent à des raids aériens ciblés sur des positions de l'armée libyenne. La Pologne de son côté est prête à offrir ses avions de transport, mais exclut sa participation à une force de frappe en Libye. La Turquie a fait savoir qu'elle était contre une intervention militaire.
Interrogé au JT de 20 heures sur France 2, François Fillon a confirmé que la France souhaitait une action militaire dans les toutes prochaines heures.
"C'est une question de jours, peut-être une question d'heures. Chaque jour, chaque heure qui passe alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d'arriver trop tard", avait plaidé Alain Juppé avant le vote.
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